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Titre Les discours de la commémoration et ses jalons monumentaux de l'entreprise : le cas de la SNCF
Auteur Nicolas Fasseur
Mir@bel Revue Flux
Numéro no 82, octobre-décembre 2010 Patrimoine de la communication des entreprises de réseau
Rubrique / Thématique
« Patrimoine de la communication des entreprises de réseau »
Page 34-42
Résumé La question de départ peut se formuler simplement : pourquoi pose-t-on des plaques commémoratives ? L'hypothèse par laquelle on peut y répondre est pour sa part complexe. Elle doit rendre compte de tensions entre mémoire et histoire, qualifier l'ancrage de la mémoire sur un territoire, esquisser enfin une typologie de la mémoire. Quand on s'intéresse au corpus très particulier et pourtant très nombreux des plaques commémoratives des conflits du XXe siècle apposées dans les emprises de la SNCF, c'est-à-dire tant dans des espaces professionnels vus de la seule communauté qui y travaille que dans des espaces ouverts au public, nous sommes en présence d'une mémoire généalogique ancrée dans l'espace privé du bâti d'une entreprise de réseau qui couvre tout le territoire national. Comment contribue-t-elle à la culture d'entreprise ? Sont-elles destinées à construire et à entretenir une mémoire propre à l'entreprise ? Sont-elles des vecteurs de culture à la SNCF ? En quoi le travail de la mémoire contribue-t-il à la culture et de qui relève cette culture ?
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais Why do we lay commemorative plaques ? The hypothesis by which we can answer this question is complex. It must include the tensions between history and memory, describe how memory is localised on a territory, and finally sketch out a typology of memory. We focus on the very specific, but also numerous, commemorative plaques from 20th century conflicts laid in SNCF premises, which are at once the working places for SNCF employees and spaces open to the public. In this case a genealogical memory is at work, localised in the private space of the property of a network company which covers the French national territory. How does this memory contribute to the culture of the company ? Do the memorials aim at building and maintaining a specific company memory ? Are they vectors of culture in the SNCF ? How does the work of memory shape culture and whose concern is this culture ?
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=FLUX_082_0034