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Titre La bonne gouvernance et les réformes de marché: étude sur le Bangladesh
Auteur Fara Azmat, Ken Coghill
Mir@bel Revue Revue Internationale des Sciences Administratives
Numéro volume 71, no 4, décembre 2005 Varia
Page 665-680
Résumé Dans les pays en développement, la « bonne gouvernance » est de plus en plus considérée comme indispensable au développement. Les six indicateurs reconnus dans le monde entier comme étant les outils de mesure de la « bonne gouvernance » les plus efficaces sont la possibilité de s'exprimer et l'obligation de rendre des comptes ; la stabilité politique et l'absence de violence ; l'efficacité du gouvernement ; la qualité de la réglementation ; l'État de droit et le contrôle de la corruption (Kaufmann, Kray & Lobaton, 2003 : 8-9). Dans cet article, nous examinons l'influence que peut avoir l'absence de « bonne gouvernance » sur le succès et la viabilité des réformes de marché mises en œuvre dans le secteur de l'agriculture au Bangladesh. Les réformes ont été associées à une augmentation de la production de céréales vivrières, une amélioration des conditions de sécurité alimentaire et un accès aisé pour les agriculteurs aux facteurs de production agricole. Un grave problème est toutefois apparu récemment : la vente de facteurs de production agricole de mauvaise qualité et de poids insuffisant à des prix parfois plus élevés est devenue habituelle. Ce problème compromet non seulement l'impact positif des réformes, mais il menace également leur viabilité. Dans cette communication, nous soutenons que les problèmes liés à la qualité de la réglementation, à l'État de droit et au contrôle de la corruption – des indicateurs de bonne gouvernance – sont à l'origine de ce problème. Étant donné les pressions croissantes des donateurs pour appliquer des réformes de marché, nous soulignons, dans cette communication, que la mise en place d'une gouvernance intégrée établissant un lien entre le gouvernement, les entreprises et la société civile est indispensable si l'on veut promouvoir la bonne gouvernance et garantir ainsi le succès et la viabilité des réformes.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais Good Governance and market-based reforms: a study of Bangladesh. Good governance' is increasingly regarded as pivotal to development in developing countries. The six indicators recognized as the most effective measurement tools of ‘good governance' across the world are: voice and accountability; political stability and absence of violence; government effectiveness; regulatory quality; rule of law and control of corruption (Kaufmann, Kraay and Lobaton, 2003: 8–9). This paper investigates how lack of ‘good governance' affects the success and sustainability of the market-based reforms undertaken in the agriculture sector of Bangladesh. The reforms have been associated with increased food grain production, improved food security conditions and easy access by farmers to agricultural inputs. However, a significant problem has arisen recently: the sale of low quality and underweight agricultural inputs sometimes at higher prices has become common. Not only is this problem undermining the positive impact of the reforms, it is also threatening their sustainability. The paper argues that the problems with regulatory quality, rule of law and control of corruption – indicators of good governance – are the underlying reasons for this problem. In the context of increasing pressures from donors to pursue market-based reforms, this paper stresses the need for integrated governance linking government, business and civil society as paramount for promoting good governance for the success and sustainability of the reforms.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=RISA_714_0665