Contenu de l'article

Titre La propriété, la concurrence et la régulation dans le cadre de la politique de privatisation : l'expérience sri-lankaise
Auteur Asoka F. Balasooriya, Quamrul Alam, Ken Coghill
Mir@bel Revue Revue Internationale des Sciences Administratives
Numéro volume 73, no 4, décembre 2007 Renforcer les capacités du secteur public : Comment se montrer à la hauteur ?
Rubrique / Thématique
Numéro spécial du CAPAM
Page 677-697
Résumé Face à l'abandon, partout dans le monde, de l'économie dirigée au profit de l'économie de marché, le Sri Lanka a libéralisé son économie en 1977. La libéralisation comprend trois composantes majeures, à savoir les réformes institutionnelles, la levée des obstacles à l'entrée sur le marché et la création de mécanismes de régulation adaptés. La privatisation en tant que stratégie adoptée dans le cadre de la libéralisation est cependant devenue la principale politique appliquée lors de la deuxième vague de libéralisation survenue au Sri Lanka au milieu des années 1980. Cette politique visait non seulement à réduire les fardeaux financier et administratif du vaste secteur des entreprises publiques, mais aussi à stimuler le développement du secteur privé et à renforcer la responsabilité gouvernementale. Les éléments fondamentaux d'une mise en œuvre efficace concernaient, toutefois, le transfert de propriété, la conception de politiques visant à stimuler la concurrence et la révision du régime de régulation au moyen d'institutions capables. Dans la présente communication, nous étudions et analysons la mesure dans laquelle la culture sociopolitique dominante dans le pays a influencé ces trois dimensions des réformes mises en œuvre dans les secteurs des services collectifs au Sri Lanka. Nous soutenons que lorsque l'une des trois dimensions de la privatisation (à savoir la propriété, la concurrence et la régulation) n'est pas prise en compte comme il se doit, les résultats escomptés ne pourront être atteints. Nos arguments se fondent sur ces trois mêmes piliers de la privatisation grâce à des données primaires et secondaires. Nous verrons également qu'il est important d'accorder une importance égale aux trois dimensions de la libéralisation plutôt que de procéder à des réformes organisationnelles pures. Cependant, l'efficacité de la mise en œuvre est également déterminée par la présence de conditions locales favorables aux réformes.Remarques à l'intention des praticiens :`listenonord signe="disque"b`elemlistebNous abordons les réformes dans les secteurs des services collectifs au Sri Lanka depuis le début des années 1980 et plus particulièrement la politique de privatisation`/elemlisteb`elemlistebNous soulignons qu'il est important d'accorder une importance égale aux trois dimensions, à savoir la propriété, la concurrence et la régulation`/elemlisteb`elemlistebNous nous penchons sur les conséquences de la privatisation dans deux secteurs, à savoir celui du gaz et celui des télécommunications`/elemlisteb`elemlistebLe Sri Lanka a réagi aux demandes de réformes sans créer un cadre légal et institutionnel et sans tenir compte des conditions locales`/elemlisteb`/listenonordb
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais In response to the global shift from command-based economies to market economies, Sri Lanka liberalized its economy in 1977. Liberalization includes three main components, i.e. institutional reforms, removal of barriers to market entry, and creation of proper regulatory regimes. Privatization as one of the strategies under liberalization, however, became the prominent policy adopted in the second wave of liberalization that took place in Sri Lanka in the mid-1980s. This was aimed at not only reducing the fiscal and administrative burdens of a large public enterprise sector, but also to stimulate private sector development and to inspire greater government accountability. The fundamentals for successful implementation were, however, the change in ownership, the designing of policies to stimulate competition and changes in the regulatory regime with capable institutions. This article explores and analyses the extent to which the prevailing socio-political culture of the country has influenced these three dimensions of the reforms that have taken place in the public utility sectors in Sri Lanka. It argues that if any of the three dimensions of privatization – that is, ownership, competition and regulation – are not taken into serious consideration, the expected outcomes would not be met. The arguments are built up under the same three pillars of privatization using primary and secondary data. It also highlights the importance of putting equal emphasis on all three dimensions of liberalization instead of pure organizational reforms. However, successful implementation is also subject to the availability of domestic conditions that are supportive of reforms.Points for practitioners:`listenonord signe="disque"b`elemlistebReforms in the public utility sectors in Sri Lanka since the early 1980s with special reference to privatization policy have been dealt with.`/elemlisteb`elemlistebThe importance of paying equal attention to all three dimensions, i.e. ownership, competition and regulation, is highlighted.`/elemlisteb`elemlistebThe consequences of privatization of two industries, i.e. gas industry and telecommunications, are discussed in detail.`/elemlisteb`elemlistebSri Lanka has responded to the demands for reforms without creating a legal and institutional framework and ignoring domestic conditions.`/elemlisteb`/listenonordb
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=RISA_734_0677