Titre | Gouvernance globale et administrations publiques locales congolaises : Le rôle du FMI, de la Banque Mondiale, des multinationales et des élites politiques | |
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Auteur | Jacques Tshibwabwa Kuditshini | |
Revue | Revue Internationale des Sciences Administratives | |
Numéro | volume 74, no 2, juin 2008 Varia | |
Page | 213-234 | |
Résumé |
Cette réflexion s'inscrit dans le sillage de la dynamique territoriale de la mondialisation. Elle met en relief les interactions qui existent entre les administrations publiques locales et une compétitivité globale asymétrique dans un pays où les innombrables ressources minières et forestières sont sous le contrôle des acteurs néo-libéraux de la mondialisation (sociétés multinationales, FMI, Banque mondiale) et des élites politico-militaires congolaises grâce notamment à la privatisation des terres et des ressources naturelles des entités décentralisées par les nouveaux codes minier, forestier et des investissements. Devenues des véritables sources de production de rentes artificielles pour les acteurs précités, ces nouvelles législations dépossèdent en amont les administrations locales congolaises tant financièrement, économiquement que matériellement et réduisent de ce fait leur capacité de développement.Remarques à l'intention des praticiensAu regard des données produites et analysées dans cette étude, les praticiens de l'administration devraient savoir que la compétitivité globale telle qu'elle se présente aujourd'hui, a des effets sévères sur les ressources naturelles et les économies des administrations publiques locales des pays en développement, et celles de la RDC en particulier. Cette compétitivité, favorisée par des nouveaux codes minier et forestier, profite aux sociétés multinationales étrangères mieux nanties en capitaux et en équipements technologiques de pointe. Par ailleurs, ces législations sont devenues des moyens de prédation pour les élites politiques congolaises. L'abrogation de toutes ces législations imposées et la mise en route des nouvelles réformes sont les moyens les plus efficaces pour lutter contre cette compétitivité à géométrie variable et contre toutes les formes de prédation. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
This article follows in the wake of the territorial dynamic of globalization. It highlights the interactions between local government and an asymmetric global competitiveness in a country where the wealth of mining and forestry resources are under the control of the neo-liberal players of globalization (multinational companies, IMF, World Bank) and the Congolese political and military elites, thanks in particular to the privatization of land and the natural resources of the entities decentralized by the new mining, forestry and investment codes. Having become a real means of generating artificial revenues for the aforementioned players, these new pieces of legislation dispossess the Congolese local governments upstream, not only financially but also economically and materially and thus undermine their development capacity.Points for practitionersIn the light of the data produced and analysed in this study, the government practitioners should be aware of the fact that global competitiveness as it has emerged today has severe effects on the natural resources and the economies of the local governments of developing countries, and those of the DRC in particular. This competitiveness, favoured by new mining and forestry codes, profits the foreign multinational companies that are better endowed in terms of capital and cutting-edge technological equipment. Furthermore, these pieces of legislation have become a source of profiteering for the Congo's political elites. Repealing all this imposed legislation and introducing new reforms are the most effective means of fighting against this ever-changing competitiveness and against all forms of profiteering. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=RISA_742_0213 |