Titre | Les permis de construire, un élément de formation des paysages urbains à Valladolid au XIXe siècle | |
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Auteur | Philippe Lavastre | |
Revue |
Rives méditerranéennes Titre à cette date : Rives nord-méditerranéennes |
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Numéro | no 23, 2006/1 Paysages, environnement, rapports sociaux (XVIIIe-XXe siècle) | |
Page | 4 | |
Résumé |
Cet article vise à mettre en évidence un aspect des enjeux sociaux qui se cachent derrière les modifications des paysages urbains. L'angle d'approche principal est l'étude de la rénovation du bâti, analysée à l'aide des 971 permis de construire demandés à Valladolid entre 1842 et 1898. Le choix de cette ville moyenne permet de s'affranchir des interférences dans les mutations que peuvent constituer les agrandissements dans les grandes villes espagnoles. Une approche quantitative montre que, jusqu'en 1875, les demandes de permis sont assez dispersées dans tout l'ensemble urbain. Ensuite, un resserrement des stratégies, essentiellement celles du groupe des élites économiques qui contrôle la propriété et qui bénéficie parfois de passe-droits en matière de respect des normes, provoque une concentration des demandes dans quelques quartiers. Les modifications du bâti sont alors très sensibles dans le Sud-est, zone qui a été l'objet de nombreux désamortissements. L'étude des formes, qui, en raison de contraintes liées à la documentation, a été possible pour les demandes du groupe dominant à la fin de la période, montre l'apparition des constructions de prestige. Les plus riches ne subissent alors plus les transformations du paysage mais les commandent. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Résumé anglais |
This paper tries to underline an aspect of the social stakes we discover behind modifications in urban planning. Our main approach has been the study of renewal in building style, through the analysis of 971 applications for planning permission in Valladolid between 1842 and 1898. Choosing a medium-sized town has allowed us to set aside factors that might be attached to the enlargement of Spanish big cities. A quantitative approach reveals that, until 1875, the applications for planning permission were relatively scattered around the city as a whole. Then, a tightening of strategies, especially by the economic elites that controlled property ownership and sometimes could get preferential treatment about law enforcement, prompted a concentration of demand on a few quarters. Since that time modifications in building style have been quite perceptible in the South-East, a zone where many cases of desamortización are to be observed. For reasons of documentary restraint, our study of forms, has been possible for the demands of the prevailing group, at the end of the period being considered, and it reveals that prestige constructions were beginning to appear. From then on, the richest were no longer subjected to landscape changes, but in charge of them. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Article en ligne | https://journals.openedition.org/rivesnm/523 |