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Titre Eau minérale contre viticulture : une usine au milieu des vignes. Les conflits autour de la source Perrier à Vergèze
Auteur Nicolas Marty
Mir@bel Revue Rives méditerranéennes
Titre à cette date : Rives nord-méditerranéennes
Numéro no 23, 2006/1 Paysages, environnement, rapports sociaux (XVIIIe-XXe siècle)
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Résumé La Source Perrier, dont l'établissement industriel est situé à Vergèze, dans le Gard, a une histoire riche longue d'un siècle. L'analyse de cette histoire, qui a été réalisée par ailleurs, avait pour point central l'analyse des interactions entre l'entreprise et la société environnante. L'invitation à la journée d'étude « Transformation des paysages et conflictualité » a initié une réflexion qui n'avait pas été présente jusqu'ici : les conflits engendrés par la présence de l'usine dans cet ensemble rural qu'est la plaine languedocienne permettent-ils d'évoquer le paysage comme « le cœur du fonctionnement des sociétés » ? Il fallait d'abord préciser ce qui constitue les éléments du paysage dont il est question ici : la vigne, omniprésente, l'usine qui rompt la monotonie de la plaine et les hommes, qui ne cessent d'aller de l'un à l'autre. Ensuite, la réflexion s'est portée sur une relecture de la conflictualité en utilisant le concept de paysage. Il apparaît que cette utilisation est féconde, car elle permet, in fine, de mieux comprendre les relations complexes qui relient l'entreprise et ses salariés et au-delà, à l'ensemble de la société locale.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Résumé anglais The Perrier spring, whose industrial company is in Vergèze, Gard, has been part of history for a century. That history's main feature was the analysis of the interactions between the company and the human community established around it. Our participation in the seminar “Landscape change and conflicts” has started a reflective initiative that had not taken place before: can the conflicts brought about by the presence of the factory in that rural surrounding of Languedoc allow us to consider the landscape as the “core that makes societies tick”? First we have to precise which are the various elements of the landscape being examined: vineyards everywhere, the factory that breaks the dullness of the flat country, and the men endlessly going from the one to the other. Then we made a rereading of conflictual situations through the prism of the landscape. The notion has proved fruitful, for it eventually led us to a better understanding of the complex relationships between the company and its workers and even the local society as a whole.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Article en ligne http://journals.openedition.org/rives/524