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Titre De Mère en filles et de la plume au pinceau : Le Journal de La Présidente (1883/1899)
Auteur Chantal Guyot
Mir@bel Revue Rives méditerranéennes
Titre à cette date : Rives nord-méditerranéennes
Numéro no 24, 2006/2 Hérédités, héritages
Rubrique / Thématique
Transmission et création
Page 7
Résumé « Le Journal de La Présidente » est une chronique estivale, tenue de 1883 à 1899, à la bastide La Présidente (sur le plateau de Puyricard) par Madame Thérèse de Giraud d'Agaÿ et ses filles, Suzanne et Madeleine, dite Chichon. On précise d'abord en quoi l'écriture féminine est à l'unisson. On s'attache ensuite à en montrer les variations. Thérèse d'Agaÿ peut donner à la chronique un côté tout autant intime que mondain ; L'aînée, « Suzy » en 1889 et 1890 décrit avec son humour propre, certains « rites » de la société. Puis Chichon prend le relais, mais sa plume est plus caustique. Elle revendique un regard différent. Enfin, de 1895 à 1899, c'est le duo de Chichon avec son cousin Damien de Castelet qui donne toute son originalité au « Journal », les deux amis ayant entrepris de le relire et avec talent, de l'illustrer à quatre mains. Nous montrons les mécanismes de la transmission familiale et sociale. Ce « Journal » est un bon exemple d'héritage matrimonial qui témoigne du crédit accordé à l'écriture et à l'art.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Résumé anglais “The Diary of La Présidente” is a summer chronicle, written from 1883 down to 1899 in the bastide (or country house) named La Présidente on the Puyricard plateau (near Aix-en-Provence) by Mrs. Thérèse Giraud d'Agaÿ and her daughters, Suzanne and Madeleine, also known as Chichon. First we evaluate to what extent the different female writing styles come into line with each other. Then we try to pinpoint their variations. Thérèse d'Agaÿ may give the chronicle an intimate or fashionable touch; the elder daughter “Suzy” in 1889 and 1890 describes with her own sense of humour certain “rites” of society. Then Chichon takes over, but her style is more caustic. She displays a different point of view. Finally from 1895 to 1899, both Chichon and her cousin Damien de Castelet give the “Diary” a complete originality: the two friends embark upon a rereading of the diary and try to illustrate it four-handed with a great deal of talent. We try to point out the mechanisms of familial and social transmission. This “Diary” is a good example of matrimonial heritage which reveals the importance given to writing and art.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Article en ligne https://journals.openedition.org/rivesnm/559