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Titre Le moment grégorien en Provence, bilan historiographique
Auteur Thierry Pécout
Mir@bel Revue Rives méditerranéennes
Titre à cette date : Rives nord-méditerranéennes
Numéro no 28, 2007/3 Réformer l'Église, réformer l'État : une quête de légitimité (XIe-XIVe siècle)
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Résumé Depuis le milieu du XXe siècle, la période dite grégorienne, éclairée en Provence par une documentation d'origine essentiellement monastique, a connu plusieurs types d'approches. Si les premiers travaux universitaires s'inscrivirent dans la perspective d'une réflexion portant sur les réorganisations de l'institution ecclésiale elle-même insérée dans celles d'un ordre seigneurial, une nouvelle génération de chercheurs porta l'attention sur le monachisme, en particulier victorin, en proposant de nourrir le débat des apports de la démarche archéologique. Il s'est alors agi d'articuler des problématiques questionnant non seulement les réseaux de fondations et ceux des pouvoirs locaux, l'espace sacré et l'émergence de nouveaux cadres de vie, paroissial ou castral, mais aussi les renouvellements de l'ecclésiologie proposés par le discours monastique, les réseaux et les modèles à l'oeuvre au sein de la religiosité aristocratique. En cela, le recours à l'hagiographie et à la liturgie a permis un renouvellement de ces questions.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Résumé anglais Since the middle of the twentieth century the so-called Gregorian period, essentially known through monastic documentation in Provence, has been studied from various points of view. While the first academic analyses were interested in the reorganization of the ecclesiastic institution and the seignorial order, a more recent generation of scholars studied the monachism, particulary Saint-Victor of Marseilles, favoring archeological approaches. They put into relation networking among foundations and local powers, the sacral space and the emergence of new structures - parochial or castral ones -, transformations of the ecclesiology of monastic discourse, and the networks and models of the aristocratic religiosity. The additional use of hagiography and liturgy has allowed an important reformulation of these questions.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Article en ligne http://journals.openedition.org/rives/1133