Contenu de l'article

Titre La nudité au  XIXe siècle : quelques pistes de réflexion pour l'histoire des pratiques et des sensibilités
Auteur Anne Carol
Mir@bel Revue Rives méditerranéennes
Titre à cette date : Rives nord-méditerranéennes
Numéro no 30, 2008/2 Le corps dénudé
Page 25-37
Résumé Dans un XIXe siècle réputé prude, les occasions de voir et d'expérimenter la nudité totale ou partielle semblent devoir être minces ; on en suggère ici quelques pistes. Les nudités envahissent pourtant l'art officiel, néoclassique et académique, au prix d'une certaine déréalisation ; les conventions sociales autorisent le dévoilement public des chairs féminines, dans des circonstances très codifiées. Reste qu'on sait peu des pratiques de dénudement dans l'intimité, qu'il s'agisse de la toilette ou de l'alcôve. La nudité s'expérimente, semble-t-il, dans des lieux marginaux et interlopes comme la maison close, dans des espaces où se crée une culture somatique nouvelle : la caserne, la plage, le gymnase. Elle se donne à voir enfin dans une nouvelle culture scientifique et médicale en cours de vulgarisation.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Résumé anglais Seeing and experiencing nudity seems to be rare during the prudish19th century: let us try to explore some opportunities. At first, nudes invade public space through neoclassic and academic art, to the detriment of reality; the social conventions also allow women to unveil some parts of their body, but only in specific cases; and yet we don't know very much about nudity in private spaces or practices, as sexuality or self washing. Nudity could rather be experienced in border places, as brothels, or in new somatic culture fabrics, as beaches, barracks or gymnasium; it is also broadcasted by the new medical culture.
Source : Éditeur (via OpenEdition Journals)
Article en ligne https://journals.openedition.org/rivesnm/2303