Titre | Le suffrage censitaire d'après les débats parlementaires du début de la monarchie de Juillet | |
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Auteur | Guillaume Bacot | |
Revue | Revue française d'histoire des idées politiques | |
Numéro | no 38, 2e semestre 2013 Théories du suffrage politique dans la France du XIXe siècle | |
Rubrique / Thématique | Études |
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Page | 241-255 | |
Résumé |
Les débats parlementaires du début de la monarchie de Juillet montrent que le suffrage censitaire était alors très généralement accepté, bien que certains, qui le justifiaient par la théorie de l'électorat-fonction, ne souhaitaient guère l'étendre, tandis que d'autres, qui s'en tenaient à celle de l'électorat-droit, auraient voulu l'ouvrir beaucoup plus largement. C'est cette différence qui sera à l'origine de la distinction cardinale entre souveraineté nationale et souveraineté du peuple. Mais les partisans de l'une comme de l'autre avaient de la peine, quoique pour des raisons différentes, à donner une justification parfaitement cohérente de ce système électoral. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
Parliamentary debates in the early days of the July Monarchy express a wide acceptance of census suffrage. Those who justified the census in terms of a function-based theory of suffrage, did not wish to extend it, whereas those who held to a right-based theory wanted to widen considerably its scope. This contention is at the root of the basic distinction between national sovereignty and sovereignty of the people. For different reasons, both sides, however, were at pains to pull out a perfectly consistent justification of the system. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=RFHIP_038_0241 |