Titre | L'État et les mouvements sociaux durant la transition à la démocratie (2000-2012) | |
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Auteur | Marco Antonio Estrada Saavedra | |
Revue | Problèmes d'Amérique Latine | |
Numéro | no 89, été 2013 Mexique 2000-2012, limites et impasses de la transition démocratique | |
Rubrique / Thématique | Dossier : Mexique 2000-2012, limites et impasses de la transition démocratique |
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Page | 87-106 | |
Mots-clés (matière) | conflit social contestation démocratisation gouvernement mouvement social pouvoir politique régime politique revendication | |
Mots-clés (géographie) | Mexique | |
Résumé |
Nous avons l'habitude de penser que les transitions démocratiques, comme celle qu'a connu le Mexique en l'an 2000, supposent une rupture avec les pratiques politiques de l'ancien régime. Le domaine de la lutte sociale fournit des indications précieuses sur le degré d'ouverture du nouveau système politique et son caractère démocratique. Cet article prend pour objet les relations tissées ces 12 dernières années entre le gouvernement fédéral et trois mouvements sociaux. L'auteur y observe le prolongement d'interactions autrefois en vigueur (cooptation et répression), la naissance de relations inédites (reconnaissance des opposants comme des interlocuteurs légitimes et fonctionnement de l'État de droit), enfin l'apparition de répertoires, de ressources, d'acteurs et d'arènes nouveaux. Paradoxalement, faire appel à l'État de droit a autant servi à résoudre des conflits de manière institutionnelle et démocratique, qu'à criminaliser la lutte sociale en en faisant une menace à l'ordre social. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
The State and Social Movements during the Transition to Democracy (2000-2012)Generally speaking it is thought that democratic transitions, as the one México went through during the year 2000, assumed a break up from the political practices from the old previous regime. The scope of social protests results in a good viewpoint to observe how open and how democratic is the new political system. In this paper the relations between the Federal Government and the Social Movements in the last 12 years are studied. The author observes a mixture of interacting patterns from the past (co-option and repression), the appearance of new forms of relations between the two (acknowledgement of the opposition as legitimate interlocutor and the workings of the Rule of Law). Furthermore, it is also observed the appearance of new resources, collections, conflict actors and arenas. Paradoxically, to appeal to the Rule of Law it has been useful, not only to settle conflicts in an institutional and democratic manner, but also to criminalize social protests as a threat to social order. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=PAL_089_0087 (accès réservé) |