Contenu de l'article

Titre Réseau, communication et complexité
Auteur Éric Letonturier
Mir@bel Revue Hermès (Cognition, Communication, Politique)
Numéro no 60, 2011 Edgar Morin, aux risques d'une pensée libre
Rubrique / Thématique
II. De l'interdisciplinarité à la complexité
Page 105-110
Résumé Le présent article s'attache à reconstruire le concept de réseau tel qu'il apparaît aux différents étages de la pensée pluridisciplinaire d'Edgar Morin. Le projet qu'il engage autour de la complexité dans La Méthode impose au préalable de renoncer, sur le plan épistémologique, à la conception disjonctive dominante de la connaissance au profit d'un ordre plus réticulaire des sciences. Le réseau est par la suite entendu comme un mode d'organisation particulier qui, valant pour le monde physique, est alors décliné, dans les mêmes termes, sur le vivant et le social. Articulée autour des idées de « société-cerveau » et d'« individu clignotant », la sociologie du réseau que Morin développe pour suivre l'évolution sociale vers la complexité, le conduit à une analyse de la mondialisation dont il dégage le paradoxe inquiétant de son état d'inachèvement actuel.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais Networks, communication and complexity
This article sets out to reconstruct the network concept as it appears in the different stages of Edgar Morin's multidisciplinary thinking. The project he builds up in La Méthode around the idea of complexity requires, at the outset, the abandon, in epistemological terms, of the dominant disjunctive conception of scientific knowledge in favour of a more reticulated pattern. A network is then understood as a particular pattern of organisation that applies to the physical world but also, in the same terms, to life and society. Hinging on concepts such as “society as a super-brain” where the individual functions as a “flashing light”, the sociology of networks that Morin developed to track the evolution of society towards complexity brings him to a analysis of globalisation that concludes with the worrying paradox of its incompleteness.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=HERM_060_0105