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Titre Fidélité de Günther Anders à l'anthropologie philosophique : de l'anthropologie négative de la fin des années 1920 à L'obsolescence de l'homme
Auteur Christophe David
Mir@bel Revue L'Homme et la société
Numéro no 181, 3e trimestre 2011 La question anthropologique
Rubrique / Thématique
La question anthropologique
Page 165-180
Résumé À la fin des années 1920, Günther Anders (1902-1992), ancien étudiant de Husserl et de Heidegger, adhère au projet d'une anthropologie philosophique (Scheler et Plessner) en lui donnant une dimension plus métaphysique que descriptive. Il pousse cette approche à la limite, de diverses façons, mais lui reste néanmoins fidèle jusqu'au cœur des deux tomes de son opus magnum L'obsolescence de l'homme (1956 et 1980), et ce pour des raisons pratiques : à une époque où l'on proclame théoriquement la mort de l'homme et où l'humanité s'est dotée d'un arsenal nucléaire capable de l'anéantir réellement, on ne peut que rester fidèle à l'anthropologie.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais At the end of the 1920's, Günther Anders (1902-1992), who studied under Husserl and Heidegger, adheres to the project of a philosophical anthropology (Scheler and Plessner), even if he gives it a more metaphysical than descriptive dimension. He pushes this approach to its limits, in various ways, but remains nevertheless faithful to anthropology to the heart of the two volumes of his main work The Antiquatedness of Man (1956 and 1980), and this for practical reasons : in an era when man's death is theoretically proclaimed and when men are equipped with a nuclear arsenal capable to really destroy themselves, one can only remain faithful to anthropology.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=LHS_181_0165