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Titre Stratégie de Lisbonne et capital-risque en Europe
Auteur Philippe Jurgensen - Président de l'Autorité de contrôle des assurances et mutuelles
Mir@bel Revue Revue d'économie financière
Numéro no 88, avril 2007 50 ans après le traité de Rome
Rubrique / Thématique
50 ans après le Traité de Rome
 Savons-nous faire vivre le marché intérieur ?
Page 185
Résumé L'objectif que s'est fixé l'Union européenne à Lisbonne en 2000 - devenir en dix ans la zone la plus compétitive du monde - sera manqué ; la Commission européenne vient de le reconnaître officiellement. Les causes de cet échec sont triples : un effort insuffisant pour la recherche-développement ; un taux d'activité trop faible surtout pour les jeunes et les seniors ; une transformation lacunaire des résultats de la recherche en innovations capables de rendre nos industries et services plus compétitifs. Pour inverser ce cours, il faudrait ranimer l'esprit d'entreprise et le goût du risque - mal valorisés aussi bien dans la psychologie collective que sur les marchés en Europe. Davantage de capitaux devraient s'investir dans la création et le développement d'entreprises innovantes. Les récents développements du capital-risque donnent un espoir : les montants collectés et investis dans l'UE approchent désormais ceux des États-Unis, même si la part du véritable venture capital demeure trop faible. Classification JEL : O31, G24, N24
Source : Éditeur (via Persée)
Résumé anglais Lisbon strategy and venture capital in Europe The goal set by the EU at the Lisbon European Council in 2000, namely to become the most competitive region in the world by 2010, will not be reached. The European Commission has just made an official acknowledgement. The causes of this failure are threefold : not enough effort poured into research and development, an insufficient level of activity (especially for youths and seniors), and the insufficient implementation of the results of research and innovation capable of making European industries and services more competitive. To reverse this trend, Europe must revive its entrepreneurial spirit and appetite for risk, both of which have flagged in the collective European mindset as well as in its markets. More capital needs to be invested in the creation and development of innovative companies. Recent trends in venture capital give rise to hope : the inflow of capital invested in the EU is approaching that of the United States, even though venture capital still accounts for too small a percentage. JEL classification : O31, G24, N24
Source : Éditeur (via Persée)
Article en ligne https://www.persee.fr/doc/ecofi_0987-3368_2007_num_88_2_4269