Titre | Collaboration au féminin : intellectuelles coréennes entre histoire et mémoire | |
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Auteur | Hyunsoog So | |
Revue |
20 & 21. Revue d'histoire Titre à cette date : Vingtième siècle, revue d'histoire |
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Numéro | no 94, avril-juin 2007 Mémoires Europe-Asie | |
Rubrique / Thématique | Mémoires Europe-Asie |
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Page | 45 | |
Résumé |
Cet article a pour but d'analyser comment la collaboration d'intellectuelles coréennes à la tête d'établissements d'enseignement à la fin de l'occupation japonaise a été perçue depuis la Libération. Kim Hwallan, Yi Sugjong, et Song Geumseon, qui consacrèrent leur vie à la promotion des droits et de l'éducation des femmes sont l'objet de débats historiques en raison de leurs activités collaborationnistes. Des années 1950 aux années 1980, les traces de leur collaboration pendant l'Occupation furent soit supprimées des archives officielles soit présentées comme le produit de la coercition japonaise. Après 1987, la démocratisation de la société coréenne s'accompagna d'une critique radicale de l'historiographie nationale et de la dénonciation des actes de collaboration sous l'occupation japonaise. Si, à partir du milieu des années 1990, la question de la collaboration de ces intellectuelles coréennes se cristallisa autour d'une opposition entre avocats valorisant leur rôle dans le mouvement féministe et accusateurs soulignant l'antinationalisme dont elles firent preuve sous l'Occupation, des études récentes changent de perspective, ouvrant la voie à des recherches nouvelles. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
This article aims to analyze how collaboration of Korean intellectuals women heads of educational institutions at the end of Japanese occupation has been perceived since the Liberation. Kim Hwallan, Yi Sugjong and Song Geumseon, who devoted their lives to the promotion of women's rights and education, are the subject of historical debates because of their collaborationist activities. From the 1950s to the 1980s, the traces of their collaboration during the Occupation were either erased from official records or presented as the product of the Japanese coercion. After 1987, the democratization of the Korean society was accompanied by a radical criticism of the national historiography and the denunciation of acts of collaboration under Japanese occupation. If, from mid-1990s, the question of the collaboration of these Korean intellectuals women focused on the opposition between advocates promoting their role in the feminist movement and opponents underlining the antinationalism they showed under the Occupation, recent studies are changing perspective, opening up the way for new researches. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=VING_094_0045 |