Titre | De la mise en suspens de droits du travail nationaux pour gérer une multinationale | |
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Auteur | Michel Villette | |
Revue | Droit et société | |
Numéro | no 86, janvier 2014 Faire avec ou dé-faire le Droit en « fabriquant » du droit | |
Rubrique / Thématique | Dossier : Faire avec ou dé-faire le Droit en « fabriquant » du droit |
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Page | 97-112 | |
Résumé |
À partir d'informations concernant les filiales françaises et belges, cet article présente les pratiques de gestion du personnel d'une multinationale de haute technologie d'origine californienne. Réduite à sa plus simple expression (embaucher et licencier selon les besoins), délibérément déstructurée, la fonction « personnel » y apparaît comme un espace de pratiques où le droit et les usages des pays d'accueil sont ignorés et en quelque sorte mis en suspens, au profit d'une culture de l'arrangement et de la négociation. Si l'on postule que cette entreprise n'est pas un cas particulier, ces observations montrent comment une multinationale peut jouer des limites de l'effectivité d'un droit du travail national pour faire face aux difficultés pratiques et morales posées par le multinationalisme. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
This article describes the modus operandi of the human resources (HR) department of a high-tech multinational based in California. Data from its Belgian and French subsidiaries showed how deliberately unstructured international HR teams mostly hire and fire people as needed. Host countries' laws and customs were put on hold if not completely ignored for the benefit of negotiation. Provided that this company was not a unique instance, we can assume that such companies are accustomed to toying with the limits of local labor law in order to cope with practical difficulties inherent to multinational activities. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=DRS_086_0097 |