Titre | Pour ne pas avoir peur de la Chine, il faut comprendre son histoire du présent | |
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Auteur | Thi Minh-Hoang Ngo | |
Revue | Géoéconomie | |
Numéro | no 69, mars-avril 2014 | |
Rubrique / Thématique | Village global |
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Page | 113-128 | |
Résumé |
Dans cet article, l'auteur propose de comprendre la Chine actuelle à partir de son histoire ancienne et moderne à la fois dans ses rapports à l'Occident et dans la mondialisation. Ayant adopté le modèle de modernité de l'Occident dans sa politique intérieure et extérieure, la Chine dite « socialiste » lui ressemble en réalité. On peut dès lors mieux comprendre la Chine « socialiste », au lieu d'en avoir peur en cédant à des émotions et des passions négatives. L'auteur invite cependant à la prudence devant des pratiques sociales et politiques informelles et coutumières dans une société souterraine qualifiée en Chine d'« entre le gris et le noir », ou de « noire ». Cette société souterraine, floue, de l'implicite, des tractations secrètes, fondée sur des réseaux de relations personnelles et claniques, est à l'origine d'une corruption largement répandue parmi les élites, engendrant l'affaiblissement de l'État-parti et provoquant en réponse une vaste campagne anti-corruption menée actuellement par le pouvoir central dans le cadre d'une révolution néo-maoïste. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
The author of this article suggests to understand present China from the perspective of its ancient and modern history interacting with and confronting the West as well as the world. From this perspective of its history, so-called “Socialist” China has in fact inherited much from the West, at least ideologically, first by implementing the Western pattern of the modern both in inner and foreign policy. We can therefore just try to understand “Socialist” China instead of abandoning ourselves to negative emotions and passions such as fear and hatred. The author nevertheless suggests to be cautious with the so-called “in-between grey and black society” and moreover, the so-called “black society”. This underground society operating silently, implicitly and secretly, has given rise among the elites to large-scale corruption which has caused the weakening of the monopolistic state-party and in response, the vast anti-bribery campaign from the central power standing for the state and using Neo-Maoist politics. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=GEOEC_069_0113 |