Titre | Urbanisation et rôle de la chefferie traditionnelle dans la communauté urbaine de Niamey | |
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Auteur | Henri Kokou Motcho | |
Revue | Les Cahiers d'Outre-Mer | |
Numéro | no 229, janvier-mars 2005 Une Afrique de l'Ouest en mutation | |
Page | 6 | |
Résumé |
Niamey, petit village précolonial au début du siècle, est devenue en quelques décennies une grande agglomération grâce à ses fonctions politiques, administratives et commerciales. Sa croissance démographique s'est traduite par une extension rapide de la ville : le nombre de quartiers a été en moins d'un siècle multiplié par 16 h 5 lors de l'installation de la ville sur le plateau en 1937, 89 aujourd'hui. La rapidité et l'ampleur des croissances démographique et spatiale urbaines n'ont pas permis aux pouvoirs publics de doter la capitale du Niger de l'ensemble des infrastructures collectives nécessaires à la vie quotidienne des citadins. Cela se traduit non seulement par une détérioration du cadre de vie des habitants, mais aussi par une insécurité contre lesquelles les pouvoirs publics sont impuissants. Aussi depuis quelque temps, certains partenaires du développement de la Communauté Urbaine de Niamey tentent d'impliquer les autorités coutumières dans leurs programmes. Des jeunes dés?uvrés des quartiers populaires s'organisent en milices, les « yam banga », sous la bannière de leur chef de quartier pour épauler la police dans sa tâche de sécurisation. Et tout récemment, ces chefs traditionnels ont imposé leur point de vue pour une nouvelle subdivision de la CUN. Ces actions attestent du poids des chefs traditionnels dans l'arène des jeux politiques. Mais qui sont ces chefs traditionnels de Niamey, et quel rôle véritable jouent-ils dans le développement de la cité ? Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=COM_229_0006 |