Titre | Rôles de la périphérie. Buenos Aires : de la ville expansive à la ville archipel | |
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Auteur | Adrián Gorelik | |
Revue | Problèmes d'Amérique Latine | |
Numéro | no 90, automne 2013 Transitions métropolitaines | |
Rubrique / Thématique | Dossier : Transitions métropolitaines : Buenos Aires, Lima, Mexico, Santiago, São Paulo |
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Page | 17-38 | |
Mots-clés (matière) | banlieue centre ville migration intérieure mobilité sociale politique de la ville population quartier urbanisation ville | |
Mots-clés (géographie) | Buenos Aires | |
Résumé |
L'article présente une série d'hypothèses pour comprendre la métropole actuelle, dans une perspective de longue durée. Entre la fin du XIXe et la première moitié du XXe, la relation particulière – urbaine, sociale, politique – qui s'établit entre le centre et la périphérie (populaire) a fait de Buenos Aires une ville cosmopolite et inclusive. Ce processus s'inscrit dans une temporalité caractérisée par l'aspiration moderniste d'une urbanisation fondée sur une idée de l'espace public, d'un imaginaire urbain et d'un modèle de cohésion sociale. Cependant, durant ces trois dernières décennies, la ville a connu une nouvelle orientation, en raison de la multiplication des fractures sociales et urbaines. Ceci peut s'expliquer par les changements structurels de la ville, qui passe du modèle de la ville expansive à celui de la ville archipel. La ville expansive était traversée par une triple tension : vers l'extérieur en ce qui concerne le territoire (expansion urbaine), vers l'intérieur en ce qui concerne la société (mobilité sociale) et vers l'avant, dans le temps (idée de projet).La ville archipel n'en est pas l'exact contraire et ne suppose pas l'existence d'un modèle dualiste, conforme aux vieux schémas structuralistes. La richesse et la pauvreté ne sont que deux des pôles d'un fonctionnement socio-urbain qui peut être décomposé en différentes vitesses. Ces derniers forment une multiplicité de circuits qui s'entrecroisent selon des modalités différenciées, mais qui ne permettent plus d'imaginer une forme de citoyenneté urbaine partagée. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
Roles of the periphery in Buenos Aires: from the Expansive City to the Archipelago City The paper seeks to organise a group of synthetic hypothesis in order to understand the urban present of Buenos Aires in a large historical perspective. Buenos Aires grew as a very cosmopolite and integrative city from the end of the XIXth Century to the first half of the XXth Century, creating a special relationship – urban, social, political and cultural – between the centre and the (popular) periphery, generalising a notion of temporality based on the modernist aspiration of homogeneous urbanization: an idea of public space, a projective imagination, a model of socio-urban cohesion. However, in the last three decades the city developed in a new path marked by social and urban fractures. The process could be explained showing the structural change Buenos Aires has experienced: from a model of “expansive city” to a model of “archipelago city”. The expansive city played out across three dimensions: outwards in space (urban expansion), inwards in terms of society (social mobility) and forward in time (the idea of a modern project). The archipelago city is not exactly the opposite: it faces us not to a “dualistic” model according to old paradigms, but to a more complex social and urban fabric. Wealth and misery are now the two poles of a dynamic process that works at different speeds, creating multiple circuits that intersect each other in many ways, but which no longer allow the prospect of a civic continuum. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=PAL_090_0017 (accès réservé) |