| Titre | Quand le citoyen était musicien... Flûte, aulos et participation publique dans la Cité grecque | |
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| Auteur | Frédéric Ramel | |
|   | Revue | Raisons Politiques | 
| Numéro | no 14, mai 2004 Musique et politique | |
| Rubrique / Thématique | Dossier | |
| Page | 143-156 | |
| Résumé | Une constante de la pensée politique consiste à définir la Cité antique démocratique comme une société holiste qui impose la participation politique. L'article montre, avec une méthode empruntée à la sociologie musicale, que si certaines pratiques musicales (la flûte et l'aulos) reflètent bien l'implication du citoyen dans les affaires publiques, à partir du 5e siècle, une rupture apparaît. Elle se caractérise par le recours croissant à des techniciens de la musique dans la tragédie, une forme de désengagement des citoyens quant à la pratique de l'instrument, l'apparition d'une frontière entre professionnalisation et amateurisme, et l'utilisation de l'aulos pour des commandes particulières et non seulement publiques. A partir du lien ténu entre citoyenneté et pratique musicale, on montre alors l'émergence d'une individuation partielle, qui sans aboutir à la constitution d'un Moi moderne favorise l'expression d'une certaine individualité. Source : Éditeur (via Cairn.info) | |
| Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=RAI_014_0143 | 

 
				