Titre | « Nous avons dû prendre la loi entre nos mains ». Pouvoirs publics,politique sécuritaire et mythes de la communauté à Johannesburg | |
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Auteur | Claire Bénit-Gbaffou | |
Revue | Raisons Politiques | |
Numéro | no 15, septembre 2004 Villes-monde, villes monstre ? | |
Rubrique / Thématique | Dossier |
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Page | 53-67 | |
Résumé |
L'article analyse la privatisation de la gestion de la sécurité à Johannesburg, en Afrique du Sud, en s'appuyant sur l'étude de deux quartiers, l'un populaire, l'autre aisé. Fermetures de rues à l'initiative des résidents, organisation de comités de police communautaire, création de milices, sont autant de formes privées de réponse locale à l'insécurité, qui s'expliquent davantage par le niveau socio-économique que par l'appartenance raciale des résidents. Loin de s'inscrire dans une délégitimation de l'Atat, ces initiatives sont souvent encouragées, plus ou moins explicitement, par les pouvoirs publics : pris entre la double exigence de sécurisation et de démocratisation de la société sud-africaine post-apartheid, ils voient souvent dans la mythique « communauté » un palliatif à leurs difficultés de restructuration interne. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=RAI_015_0053 |