Titre | Autour du « crime des crimes » : au-delà des affaires humaines ? | |
---|---|---|
Auteur | Jorge E. Viñuales | |
Revue | Raisons Politiques | |
Numéro | no 17, février 2005 Crime et châtiment | |
Rubrique / Thématique | Dossier |
|
Page | 9-30 | |
Résumé |
L'article explore les différentes implications de l'idée qu'Hannah Arendt avait exprimée en 1958 dans son ouvrage « La condition de l'homme moderne » selon laquelle certains crimes ne peuvent être ni punis ni pardonnés, en se focalisant sur le crime de génocide et la façon dont il est traité en droit international. En utilisant la pensée d'Hannah Arendt comme fil rouge du texte, l'auteur cherche à montrer les ambiguïtés propres aux idées du philosophe, celles qui semblent appartenir irréductiblement à la question explorée et, plus particulièrement, la nécessité d'une issue humaine face à un mal qui peut être tout aussi extrême que banal. L'analyse met en exergue que toute tentative de rendre justice face à un crime comme le génocide doit nécessairement établir, voire construire artificiellement, une correspondance entre l'acte et ses conséquences juridiques. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
|
Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=RAI_017_0009 |