Titre | La cigale lacanienne et la fourmi pharmaceutique | |
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Auteur | Philippe Pignarre | |
Revue | Raisons Politiques | |
Numéro | no 25, mars 2007 Politiques de la "psy" | |
Rubrique / Thématique | Dossier |
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Page | 73-88 | |
Résumé |
Une nouvelle psychiatrie a peu à peu sapé toute possibilité de développement de la psychanalyse. Pour comprendre comment elle s'est imposée, il est moins important de s'intéresser aux débats théoriques qu'aux pratiques et aux apprentissages qui dictent la manière dont les médecins regardent les patients. À la notion de chronicité qui a déterminé les pratiques psychiatriques jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, a succédé une psychiatrie des comportements (gérables/ingérables) qui commence avec la psychochirurgie (les lobotomies) et se réalise pleinement avec l'essor des psychotropes, de 1952 à nos jours, de la prise en charge de la schizophrénie à celle des troubles du comportement. On a vu ainsi se développer une « petite biologie » et une « petite psychologie » dont les pouvoirs de réorganisation permanente sont considérables. L'épisode du trouble de déficit avec hyperactivité chez l'enfant et l'adolescent doit être compris dans ce contexte. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=RAI_025_0073 |