Titre | La mue des « gaspilleurs de pellicule ». : Ou comment les cinéastes militants ont réhabilité la notion d'auteur (1968-1981) | |
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Auteur | Romain Lecler | |
Revue | Raisons Politiques | |
Numéro | no 39, août 2001 Cinématographie du politique Vol. 2 | |
Rubrique / Thématique | Dossier |
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Page | 29-61 | |
Résumé |
Le cinéma militant a rejeté en Mai 68 la notion d'auteur élaborée par la génération de la Nouvelle Vague. Ils l'ont assimilée à la notion d'autorité. Novices, les cinéastes militants ont repris les techniques du cinéma direct des années 1960. Jeunes, ils se sont ainsi initiés au cinéma. Militants, ils ont couvert les mouvements sociaux des années 1970. Ce rejet de l'auteur a néanmoins été ambivalent. Que ce soit les critiques, les auteurs tentés par le cinéma militant comme Chris. Marker ou Godard, ou peu à peu les cinéastes militants, tous ont participé de la réhabilitation de l'auteur. Celle-ci a été rendue possible grâce à un détour par la mise-en-scène et la fiction, et a permis la mise en place du genre documentaire dans les années 1980. Seuls les plus dotés des cinéastes militants ont alors réussi à se reconvertir dans le documentaire, les autres demeurant invisibles. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=RAI_039_0029 |