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Titre Règle d'or et logique d'équivalence
Auteur Johann Michel
Mir@bel Revue Raisons Politiques
Numéro no 40, novembre 2010 Varia
Rubrique / Thématique
Varia
Page 115-133
Résumé Issue originellement du testament judéo-chrétien, la Règle d'or (« Ne pas faire à autrui ce que l'on ne voudrait pas que l'on nous fasse ») s'est sécularisée dans la culture morale occidentale au point de tenir lieu fréquemment de maxime de nos interactions quotidiennes. L'objectif de cet article consiste à se demander si cette règle peut fonder des principes de morale et de justice. Si l'on se place dans le cadre déontologique d'une philosophie procédurale, la règle d'or est considérée comme un stade inférieure de normativité dans la mesure où il s'agit d'une maxime tirée d'une éthique narrative particulière impropre à s'élever au rang de principes. Si l'on suit au contraire l'herméneutique critique que propose Paul Ricœur, la Règle d'or s'élève au rang de maxime suprême de la normativité présupposée par toute entreprise de fondation procédurale des principes de morale et de justice. La thèse défendue par Johann Michel cherche à montrer que c'est moins la Règle d'or que la logique d'équivalence qui est à même de jouer cette fonction principielle, la première n'étant qu'une expression particulière de la prétention à l'universalité de la seconde.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=RAI_040_0115