Titre | L'instabilité de la liberté comme non-interférence : le cas d'Isaiah Berlin | |
---|---|---|
Auteur | Philip Pettit | |
Revue | Raisons Politiques | |
Numéro | no 43, octobre 2011 Libres ? plus ou moins | |
Rubrique / Thématique | Dossier |
|
Page | 93-123 | |
Résumé |
Chez Hobbes, la liberté de choix exige la non-frustration : l'option que vous préférez doit être accessible. Chez Berlin, elle exige la non-interférence : toute option, préférée ou non, doit être accessible toutes les portes doivent être ouvertes. Mais l'argument de Berlin à l'encontre de Hobbes suggère l'argument parallèle selon lequel la liberté exige quelque chose d'encore plus robuste : à savoir, que chaque option soit accessible et que personne n'ait le pouvoir d'en bloquer l'accès ; les portes doivent être ouvertes, et il ne doit y avoir aucun portier puissant. C'est la liberté comme non-domination. La thèse de cet article est que la liberté comme non-interférence est une option instable entre la liberté comme non-frustration et la liberté comme non-domination. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
|
Résumé anglais |
In Hobbes freedom of choice requires non-frustration: the option you prefer must be accessible. In Berlin it requires non-interference: every option, preferred or un-preferred, must be accessible every door must be open. But Berlin's argument against Hobbes suggests a parallel argument that freedom requires something stronger still: that each option be accessible and that no one have the power to block access; the doors should be open and there should be no powerful door-keepers. This is freedom as non-domination. The claim is that freedom as non-interference is an unstable alternative between freedom as non-frustration and freedom as non-domination. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
|
Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=RAI_043_0093 |