Titre | Vendre ses organes : un cas de préjudice consenti ? | |
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Auteur | Alicia-Dorothy Mornington | |
Revue | Raisons Politiques | |
Numéro | no 44, décembre 2011 Paternalisme libéral | |
Rubrique / Thématique | Dossier |
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Page | 57-77 | |
Résumé |
Au cœur du débat sur la légalisation de la vente d'organe figure un individu qui consent à vendre une partie de son corps. Ce cas permet de poser la question du préjudice consenti puisque le vendeur semble consentir à un acte qui peut paraitre préjudiciable. À l'aune de la maxime romaine volenti non fit injuria, cet article commence par déplier la question du consentement, en mettant en relief la structure argumentative permettant d'invalider celui du vendeur. L'analyse se focalise sur la notion d'information asymétrique, de contrainte et de vulnérabilité. Puis l'auteure considère la nature du préjudice subi par le vendeur, en examinant le préjudice corporel et psychologique ainsi que la question de la dignité humaine. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
At the premise of the debate around organ sale is an individual consenting to sell a body part. This case allows us to analyse the issue of consent to harm because the seller seems to consent to something which seems to qualify as "harm". By using the volenti non fit injuria doctrine, the article starts by examining the seller's consent and arguments used to invalidate it, such as asymmetric information, coercion and vulnerability. It then goes on by looking at the question of harm, looking at bodily and psychological harm and lastly at the notion of human dignity. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=RAI_044_0057 |