Titre | Mon prince charmant parle coréen : les fans de K-Pop en France et Lituanie | |
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Auteur | Jeong Im Hyun | |
Revue | Sociétés | |
Numéro | no 122, 2013/4 Imaginaires coréens | |
Rubrique / Thématique | Dossier |
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Page | 85-94 | |
Résumé |
Depuis quelques années, l'Occident non seulement découvre la K-Pop et la culture populaire coréenne, mais semble de plus succomber à son charme... On observe sa grande popularité jusque dans un petit pays comme la Lituanie. On a pu expliquer que le facteur décisif de ce succès était l'investissement du gouvernement sud-coréen dans les produits de culture populaire pour gagner en « soft power » sur la scène politique internationale. Cet article n'est pas de cet avis : ce point de vue est trop étroit. Pour savoir pourquoi et comment on devient fan de K-Pop, l'auteure a mené une étude de terrain en France et en Lituanie ; elle a découvert des fans de K-Pop de ces deux pays qui ont suivi le même chemin : ils ont été influencés par la culture populaire japonaise, ont gardé une fascination pour la culture d'Extrême-Orient et utilisé Internet pour satisfaire leurs goûts et leurs désirs. Le phénomène K-Pop illustre que l'origine de nos désirs et goûts individuels ne vient pas tellement de moi mais surtout de nous, et que le désir est contagieux. De nos jours, sa viralité peut atteindre un niveau mondial en très peu de temps, mais en corollaire sa durée peut être très courte. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
For several years now, K-Pop has become increasingly popular in the West. even in a small country like Lithuania. One explanation of K-Pop's increasing popular is the Korean government's investment in popular cultural products as part of a wider strategy of achieving ‘soft power' in the international political arena. However, I argue in this paper that this point of view is too narrow to understand the global K-Pop phenomena. To understand why and ‘how' an increased number of Westerners (Europeans) have become fans of K-Pop, on the basis of field work carried out in both France and in Lithuania, I argued that K-Pop fans in these two countries have followed a similar path to arrive at K-Pop : they have been influenced by Japanese popular culture and have in general held a fascination for far East Asian culture, and have used the Internet to satisfy their tastes and desires. The phenomena of K-Pop shows us that the origins of our individual desires and tastes do not in fact come from the individual me but rather from us and desire is contagious. As such, contagion means that a particular cultural form could gain global popularity relative quickly, but its popularity could be short in duration. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=SOC_122_0085 |