Titre | Revisiting Social Theory and History of Science in Early Modern South Asia and Colonial India | |
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Auteur | Dhruv Raina | |
Revue | Extrême-Orient, Extrême-Occident | |
Numéro | no 36, 2014 Mobilité humaine et circulation des savoirs techniques (XVIIe-XIXe siècles) | |
Rubrique / Thématique | Regards extérieurs |
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Page | 191-210 | |
Résumé |
Les historiographies des sciences en Asie ont connu un changement majeur au cours des trois dernières décennies, changement inspiré par ceux de la théorie sociale des sciences, par un fort contextualisme et par le développement des recherches en histoire locale. Ce changement résulte aussi des interactions entre théorie sociale et pratique historique. En réponse à la question du rôle des « itinérants » – lettrés, missionnaires, fonctionnaires ou savants – dans la circulation et la transmission des savoirs en Asie orientale, cet essai se tourne vers l'Asie du Sud, et tente d'esquisser le paysage de la circulation des savoirs dans cette région au cours de la première modernité et de la période coloniale. Dans une seconde partie, la traduction des mathématiques modernes dans l'Inde coloniale est prise comme exemple pour illustrer les différentes stratégies de légitimation de nouveaux savoirs dans différents contextes culturels et nationaux. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
Historiographies of the sciences in Asia have undergone a major revision over the last three decades—inspired by changes in the social theory of science, a robust contextualism, and growing scholarship in local histories. These revisions have equally been an outcome of the mutual shaping of social theory and historical practices. Responding to the role of “itinerants,” be they scholars, missionaries, officials, or scientists in the circulation and transmission of knowledge in East Asia, the present essay synchronously moves to the geographical region of South Asia and attempts to draw the landscape of the circulation of knowledge in early modern and colonial South Asia. In the second part, it briefly instantiates the process of translation of modern mathematical knowledge in colonial India, illustrating the different strategies of legitimation of new knowledge in varied national and cultural contexts. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=EXTRO_036_0191 |