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Titre Façonner le « gardien de la conscience » : Les présidents des États-Unis et les juges de la Cour suprême
Auteur Guillaume Tusseau
Mir@bel Revue Pouvoirs
Numéro no 150, 2014/3 Franklin D. Roosevelt aujourd'hui
Page 53-68
Mots-clés (matière)chef de l'Etat cour suprême histoire institutions politiques pouvoir exécutif pouvoir judiciaire président
Mots-clés (géographie)Etats Unis
Résumé En prévoyant que les juges de la Cour suprême sont nommés par le président avec le consentement du Sénat, la Constitution des États-Unis aménage une interaction institutionnelle remarquable entre les trois pouvoirs. Que ce soit au stade de la désignation de ses membres, de l'exercice de leurs fonctions ou de leur démission, les considérations politiques dominent l'analyse de la Cour d'un point de vue organique. La dimension tout aussi politique de ses fonctions, sensible à travers sa jurisprudence constitutionnelle, conduit à s'interroger sur la nécessité de faire de la Cour une institution représentative de la société qu'elle régit.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais Shaping the “Moral Guardian”The Constitution provides that the Supreme Court Justices be appointed by the President with the consent of the Senate, thereby creating a remarkable institutional interaction between the three branches of power. Political considerations dominate the analysis of the Court in institutional terms, whether this is at the stage of the designation of its members, the performance of their duty or their resignation. The equally political dimension of its functions, noticeable in its constitutional jurisprudence, have raised questions about the necessity to make this institution more representative of the society it governs.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=POUV_150_0053