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Titre La production des formes de capital médiatique interne et externe : L'étrange cas de David Cameron au sein du champ politique britannique
Auteur Aeron Davis, Emily Seymour
Mir@bel Revue Réseaux (communication - technologie - société)
Numéro vol. 32, no 187, 2014 Le travail politique par et pour les médias
Rubrique / Thématique
Dossier : Le travail politique par et pour les médias
Page 107-133
Résumé Cet article a pour ambition d'expliquer l'ascension politique de David Cameron, et pour ce faire mobilise la notion de « capital médiatique », dont il examine les différentes formes. Ce capital peut être produit tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du champ politique. Il peut être lié tant aux positions institutionnelles qu'à la personnalité individuelle. Dès lors, plusieurs modalités d'accumulation peuvent être dégagées. Le capital médiatique peut s'accumuler grâce à un capital social auprès de journalistes ou par des performances médiatisées bien reçues. Ces distinctions conceptuelles permettent de comprendre le succès, a priori surprenant, de David Cameron dans la course pour le leadership du Parti conservateur britannique en 2005. Bien que relativement jeune et moins connu que ses adversaires, David Cameron a entretenu des formes spécifiques de capital médiatique (capital social auprès de journalistes, performances médiatisées) qui ont beaucoup contribué à influencer l'opinion du microcosme de Westminster et par la suite, lui ont permis de remporter la compétition.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais The production of forms of internal and external media capital
This article seeks to explain David Cameron's political ascension. In order to do so, it employs the notion of “media capital” and examines its various forms. Media capital can be produced both within and outside the political field, and may stem as much from institutional positions as from an individual's personality. Several modalities of accumulation of media capital can therefore be identified, for instance by means of social capital through journalists, or via successful media performances. These conceptual distinctions help to explain David Cameron's seemingly surprising success in the race for the British Conservative Party's leadership in 2005. Although relatively young and less known than his opponents, Cameron fostered specific forms of media capital (social capital through journalists, media performances) that were instrumental in influencing opinion in the Westminster microcosm, subsequently enabling him to win the race.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=RES_187_0107