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Titre More flies in amber or, of Topicalities, Dictionaries and Poetics in Love's Labour's Lost
Auteur Gisèle Venet
Mir@bel Revue Etudes anglaises
Numéro Volume 67, Juillet-septembre 2014
Rubrique / Thématique
Articles
Page 274-289
Résumé Il n'y aucune preuve matérielle qu'une « école de la nuit » comme « l'academia de los Nocturnos » à Valence, active de 1591 à 1594, ou que le dictionnaire Beehive de Baret (1580) dont un exemplaire, annoté peut-être de la main de Shakespeare, a été récemment acquis par deux antiquaires (2014), aient eu quelque incidence sur l'écriture de Peines d'amour perdues et soient autre chose que « des mouches prises dans l'ambre ». Pourtant la poétique qui sous-tend l'éloge de la « dame brune » ou la satire du pédantisme ou des lettrés grâce aux mots des dictionnaires montre que l'esthétique maniériste de la pièce appartient à la même sphère d'influence. Berowne pourrait dire : « Nous sommes tous des Nocturnos ».
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais There is no “ocular proof” that either a “school of night,” the “academia de los Nocturnos,” active in Spain from 1591 to 1594, or a dictionary, Baret's Beehive (1580), with annotations that could have been Shakespeare's in a copy recently bought by two American antiquarians (2014), have any direct relevance with the writing of Love's Labour's Lost and could be more than “flies in its amber.” Yet the poetics underlying the praise of the “dark lady” or the satire of pedantry and literacy relying on words fresh from dictionaries do prove that the Mannerist poetics of the play belong to the same sphere. Berowne could have said: “We are all Nocturnos.”
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=ETAN_673_0274