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Titre "Pick Your Afro Daddy" : Neo Soul and the Making of Diasporan Identities
Auteur Sarah Fila-Bakabadio
Mir@bel Revue Cahiers d'études africaines
Numéro no 216, 2014 Musiques dans l'« Atlantique noir »
Page 919-944
Résumé Au début des années 1990, est apparue la néo-soul, définie comme un style/genre « postsoul » dont les principaux artistes (Erykah Badu, Amel Larrieux, D'Angelo ou Jill Scott) rappelaient les slows langoureux de Marvin Gaye autant que le funk de Stevie Wonder. Alors que dans les années 1970, la soul servait à affirmer l'identité noire et à maximiser la différence ethnique (Gilroy 2000 : 252) dans le tumulte social et politique des États-Unis, la néo-soul incarne aujourd'hui l'effort des Africains-Américains de se connecter à un espace plus grand : un monde afro-descendant communément appelé la diaspora africaine. Cet article explore comment les sons, les rythmes et les paroles de la néo-soul reflètent une esthétique globale « afro » qui souligne une appartenance diasporique plus qu'une identité noire et africaine-américaine.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais In the early 1990s, neo soul appeared as a “post-soul” genre whose leading artists (Erykah Badu, Amel Larrieux, D'Angelo or Jill Scott), recalled Marvin Gaye's languid slows as much as Stevie Wonder's funk. While, in the 1970s, soul meant affirming blackness and maximizing ethnic difference (Gilroy 2000 : 252) in the tumultuous political and social context of the United Sates, neo soul today embodies African Americans' attempt to connect to a larger space : an Afro-descendant world usually named the African diaspora. This paper explores how neo soul sounds, rhythm and lyrics reflect a global “afro” musical aesthetic that stresses a diasporan belonging rather than a black and African American identity.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=CEA_216_0919