Titre | L'État en affaires : au-delà de l'idéologie | |
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Auteur | Taïeb Hafsi | |
Revue | Politiques et management public | |
Numéro | vo. 1, no 2, juin 1983 | |
Rubrique / Thématique | Articles |
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Page | 67-91 | |
Résumé |
La complexité croissante des activités économiques des grandes nations
modernes remet à l'ordre du jour la réflexion sur le rôle que doit jouer le gouvernement dans la régulation de ces activités.
En prenant comme exemple l'intervention directe de l'Etat par le biais des entreprises publiques (EP) cet article met en évidence la difficulté grandissante que l'Etat rencontre dans la gestion de ses relations avec celles- ci. Les relations Etat-EP évoluent pour des raisons de gestion suivant un cycle ; elles commencent coopératives, deviennent tendues avec des affrontements fréquents puis tendent à disparaître pour laisser plus d'autonomie à l'EP.
En conséquence, un gouvernement, qui peut avoir de nombreuses raisons pour créer des EP, doit réaliser que celles-ci tendent à échapper à son contrôle et il ne peut éviter cela qu'en consommant une attention et des énergies considérables avec souvent des résultats dérisoires, voire la destruction de la raison d'être de l'entreprise. Pourquoi alors ne pas concevoir l'EP comme une institution transitoire dont la mission est de régler un certain nombre de problêmes puis de disparaître (en tant qu'EP) lorsque cette mission est achevée ? L'EP serait alors un instrument - ce qu'elle devrait être - et non une fin en soi - ce qu'une conception statique de l'idéologie pourrait en faire. Source : Éditeur (via Persée) |
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Résumé anglais |
The role of government has probably to change but we do not know nor agree on the direction or the extent of the change. Positions are generally based on (or clouded by) narrow ideological stands. In this article on the basis of research on state (government) owned enterprises some trends are highlighted and implications for the manager of government's activities suggested.
The study of strategic decision-making in State-owned enterprises (SOE) shows that the relationship between government and SOE follows a cycle, starting cooperative, becoming adversarial and ending with the firm's autonomy.
Therefore whatever the reasons for state-ownership its effectiveness is time-bound ; for managerial reasons, government tends to lose control of its economic instrument, yet stays responsible for its actions. Conceiving of state-ownership as temporary and designed to respond or to resolve temporary ills is a sensible, pragmatic approach.
More generally most government activities are responses to temporary needs, and the challenge facing all governments is how to gain in agility, and be able to move from unimportant to critical tasks. The opinion here is that the challenge is essentially managerial and organizational and not political as it is commonly held. Source : Éditeur (via Persée) |
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Article en ligne | http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/pomap_0758-1726_1983_num_1_2_1726 |