Titre | Antimimetischer Realismus : Programmatik und Praxis der neuen sozialen Dramen | |
---|---|---|
Auteur | Georg Feitscher | |
Revue | Germanica | |
Numéro | no 54, 2014 Renouveau du théâtre de langue allemande ? Situation et perspectives | |
Page | 39-52 | |
Résumé |
La genèse du « nouveau drame social » (F. Schößler) indique un intérêt croissant des théâtres allemands pour la réalité sociale ; ce nouveau genre dramatique peut être défini surtout comme une réaction directe des dramaturges qui combattent ainsi la « crise du théâtre » dont on parle depuis les années 1990. Dès lors, les auteurs, tenant compte des appels des professionnels du théâtre qui réclament un « nouveau réalisme » (Th. Ostermeier), se consacrent de plus en plus aux questions sociales. Les caractères qu'ils montrent sur scène sont souvent des gens qui souffrent de la transformation socioéconomique récente et qui se trouvent abandonnés et marginalisés, vivant hors de la société comme des « exclus » ou même des « superflus » (H. Bude). Toutefois, ils contournent systématiquement les effets d'illusion et les offres d'identification en soulignant le caractère artificiel de la représentation dramatique. Pour arriver à ce but, ils intègrent même des éléments du théâtre postdramatique dans leurs pièces. Finalement, un tel « réalisme anti-mimétique » rompt avec l'idée d'une simple représentation et prend une dimension politique en ce qu'il oblige les créateurs de théâtre aussi bien que le public à reconsidérer la façon dont on perçoit et construit la réalité. L'article va illustrer cette nouvelle approche en prenant comme exemples les textes suivants : Das letzte Feuer (2008) de Dea Loher, Das blaue, blaue Meer (2009) de Nis-Momme Stockmann et tier. man wird doch bitte unterschicht (2010) de Ewald Palmetshofer. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
|
Résumé anglais |
?The emergence of the ‹new social drama› (F. Schößler) is evidence of theatre's growing political interest in social reality and can be seen as a response to the ‹crisis of theatre› since the 1990s. In accordance with the appeal by theatre professionals for a «new realism» (Th. Ostermeier) the new social drama is marked by a turn towards acute social problems. It focuses on characters suffering under recent socioeconomic developments, living outcast and «superfluous» (H. Bude) on the periphery of society. However, it systematically subverts traditional realistic effects of illusion, empathy and identification by emphasizing the artificiality of dramatic representation. For this purpose, the texts also integrate elements of postdramatic theatre. In this way an ‹anti-mimetic realism› is established which abandons the notion of dramatic representation for a critical political agenda: It forces theatre professionals as well as their audience to reflect on the mechanisms of their own perceptions and constructions of social reality. The present article illustrates this point in reference to the following plays: Dea Loher's Das letzte Feuer (2008), Nis-Momme Stockmann's Das blaue, blaue Meer (2009), and Ewald Palmetshofer's tier. man wird doch bitte unterschicht (2010).? Source : Éditeur (via Cairn.info) |
|
Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=GERMA_054_0039 |