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Titre L'empreinte chinoise en Afrique
Auteur Jean-Raphaël Chaponnière
Mir@bel Revue Revue d'économie financière
Numéro no 116, décembre 2014 La finance africaine en mutation
Rubrique / Thématique
De nouveaux acteurs
Page 195-212
Résumé Cet article évalue l'empreinte économique et financière de la Chine en Afrique. Les échanges ont été «  gagnant-gagnant  » pour les exportateurs africains de pétrole et de produits miniers qui ont bénéficié de la hausse des cours et diversifié leurs débouchés ; dans les années à venir, d'autres pays pourraient en bénéficier. En investissant en Afrique, les entreprises chinoises ont privilégié les mines et le pétrole, et leurs investissements manufacturiers sont limités. Les entreprises chinoises sont très présentes dans la construction où elles bénéficient de l'appui financier chinois. En moins de dix ans, la Chine est devenue le premier créancier de l'Afrique du fait de son aide, proche de l'aide française, et plus encore de ses crédits. Son empreinte financière est offshore car ses crédits ne transitent pas par les systèmes financiers africains. On assiste à l'utilisation croissante du RMB dans les échanges bilatéraux. En conclusion, l'article propose un indicateur synthétique de l'empreinte chinoise dont l'importance est assez corrélée à l'essor des économies. Classification JEL : F21, O16, O55.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais This article assesses the economic and financial footprint of China in Africa. Bilateral trade relations have been a win-win relations for oil and mining African producers which have benefitted from the rise in prices and the diversification of their markets; in the years to come, other countries may benefit from Chinese demand. As investors, Chinese focus on mining and oil and their venture into manufacturing is still limited. Chinese firms are well established on the African construction market where they benefit from Chinese credit backing. In less than ten years, China rose to be the largest financier of Africa however its financial footprint remains “offshore” as its credit do not transit by African banks. One assist at the increasing use of the Yuan in bilateral transaction. In its conclusion, the article designs a synthetic indicator of Chinese economic foot print which is related to African economic growth. Classification JEL: F21, O16, O55.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=ECOFI_116_0195