Titre | Les banquiers rationnent-ils plus le crédit aux entreprises ? Résultats d'une enquête régionale | |
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Auteur | Sylvie Cieply | |
Revue | Revue d'économie financière | |
Numéro | no 116, décembre 2014 La finance africaine en mutation | |
Rubrique / Thématique | Articles divers |
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Page | 317-332 | |
Résumé |
Le rationnement du crédit aux entreprises a-t-il augmenté au cours de la dernière décennie ? Cet article répond à la question en comparant les résultats obtenus lors de l'administration d'une enquête auprès de deux cohortes, différentes mais comparables, de banquiers interrogés à douze ans d'intervalle. Notre travail met en évidence la stabilité des mécanismes qui conduisent au rationnement. Le refus d'octroyer un crédit dans sa totalité n'est utilisé que pour les prospects. Lorsqu'une relation de clientèle existe, le banquier préfère limiter la quantité de crédit proposée et surtout exiger des garanties. Sur la période étudiée, nous observons la diminution du recours au rationnement fort comme faible et l'augmentation des exigences en garanties et en clauses restrictives. Le rôle des taux d'intérêt reste inchangé malgré la réforme du taux de l'usure. Nous constatons que cette réduction des rationnements s'accompagne d'une plus grande rationalisation de la prise de décision bancaire autour de critères essentiellement financiers. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
Has credit rationing increased in France over the last ten years? This article looks for an answer by comparing the results of the same survey carried out in 2000 and 2012 on two different but comparable samples of bankers specialized in firms' financing. Our results confirm that strong credit rationing (total refusal) is limited to potential customers although weak credit rationing (restrictive quantity) is used to regulate the credit market when relationships between banks and firms has been established. Our results indicate too that both total refusals and quantitative restrictions are less often used by bankers in 2012 than in 2000 and that bankers more frequently introduce collaterals and covenants in debt contracts. Despite the amendment of usury ceilings for firms, the role of interest rates remains low. We observe that this decrease in credit rationing comes with the rationalization of the system for taking decisions on the basis of financial criteria.Classification JEL: D82, G21. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=ECOFI_116_0317 |