Titre | L'informatique et les communes françaises | |
---|---|---|
Auteur | Robert Hertzog | |
Revue | Politiques et management public | |
Numéro | vol. 2, no 4, décembre 1984 Numéro spécial «Les communes et le management». | |
Rubrique / Thématique | Articles |
|
Page | 117-146 | |
Résumé |
L'informatisation des villes est bien avancée. La grande majorité d'entre elles sont équipées et toutes les tâches ou fonctions sont concernées. Mais une forte proportion des 29 000 communes de moins de mille habitants n'a pas encore accès à cette technique.
La progression de l'informatique dans les administrations locales se fait sous la pression des fournisseurs de matériel et de services. Le rôle de l'Etat s'est limité à développer et diffuser des méthodes de choix. Les associations d'élus, les départements et les régions s'intéressent de plus en plus à ce secteur.
La faveur générale des communes va au système informatique en propre, malgré les problèmes d'organisation et de personnel qui en résultent. Le travail à façon auprès de prestataires de service, surtout publics, est très utilisé par les petites communes. Les organismes de coopération spécialisés sont peu nombreux ; mais la concertation informelle joue un rôle essentiel, et l'informatisation des petites collectivités passera par des structures de coopération, qui se développent déjà de façon originale.
L'informatique a été un des facteurs de l'incontestable modernisation de la gestion locale. Les projets des années 70 relatifs à la constitution de vastes systèmes d'information inter-administratifs ont échoué. De timides tentatives sont reprises, notamment sous l'égide de la «Section Informatique», organisme mixte Etat-collectivités locales créé en 1982 auprès du ministère de l'Intérieur et de la Décentralisation.
La grande révolution qui commence est celle du passage de l'informatique de gestion à la communication. Les expériences de télématique pour le grand public engagées par certaines villes ont eu des résultats mitigés. Par contre, les réseaux d'information ou de documentation qui se multiplient semblent répondre à un besoin et être des solutions d'avenir. Source : Éditeur (via Persée) |
|
Résumé anglais |
Nearly all the cities have today a computing system, which they use for management or in public works. But the 29 000 municipalities with less than 1 000 inhabitants are still massively deprived of this technology. Local administration's computing has been pushed forward by equipment manufacturers and software houses. Central state has done little more than developping and circulating some selection methods. Mayors associations, «départements» and regional bureaucraties become more and more involved. Municipalities prefer having their own independent system, though they endure then the problems of organizing them and getting the adequate staff. Small administrations extensively look for bureau service by larger ones. There are few specialized public cooperation organizations. Informal exchanges have an essential part, and access to computing by small municipalities already produces original forms of cooperation.
Computing has contributed, but not alone, to the modernization of local authorities management. The plans of the seventies for wide inter-administrative information systems (urban data banks, etc .) have failed. Modest attempts start up again, in particular under the aegis of the «Section Informatique», a joint commission of national and local administrations, set up in 1982 by the ministry of Interior and Decentralization.
The main revolution just beginning is the switch from management computing to communication. Local experiments of «telematics» for the purpose of the citizens have had mixed results and big costs. Documentation or information nets, often using the «Minitel» of the P.T.T., increase in number, and seem to meet real needs and have nice prospects. Source : Éditeur (via Persée) |
|
Article en ligne | http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/pomap_0758-1726_1984_num_2_4_1807 |