Titre | Une approche critique de la gouvernance d'entreprise : les chaebols coréens entre gouvernance familiale et gouvernementabilité | |
---|---|---|
Auteur | Jean-Jacques PLUCHART | |
Revue | Vie et sciences de l’entreprise | |
Numéro | N°198, décembre 2014 Spécial gouvernance | |
Rubrique / Thématique | Recherche (hors numéro spécial) |
|
Page | 115 | |
Résumé |
Depuis les années 1950, les décisions et les comportements des chaebols coréens ont suscité l'intérêt des chercheurs en sciences de gestion en raison des singularités de leurs stratégies conglomérales, de leurs organisations centralisées et de leur culture confucéenne. La recherche de terrain restituée dans cet article s'efforce de comprendre pourquoi et comment la gouvernance familiale des chaebols, considérée comme une des sources d'efficience du « dragon coréen » jusqu'à la crise de 1997, est tenue dix années plus tard comme un facteur de handicap en vertu des théories managériales standard. L'intelligibilité de ce paradoxe implique une observation longitudinale d'un processus encastré dans un environnement socio-culturel difficilement accessible, la déconstruction du concept classique de gouvernance d'entreprise et la convocation du concept post-moderne (« foucaldien ») de gouvernementalité1. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
|
Résumé anglais |
Since the 1950s, the Korean chaebols' behavior and the decisions they make aroused the interest of scholars in the field of management. This approach relies on the peculiarities of their conglomerate strategies, of their centralized organizations and their Confucian culture. The grounded research exposed in this paper tries to understand why and how the family governance of chaebols, considered as one of the efficiency sources of the “Korean dragon” until the crisis of 1997, is considered ten years later as a factor of handicap with regards to the standard managerial theories. The understandability of this paradox involves a longitudinal observation of a process embedded in a not easy to reach sociocultural environment. This process observation leads to the “de-construction” of the classical concept of corporate governance and requires to have recourse to the post-modern (“foucaldian”) concept of governmentality. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
|
Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=VSE_198_0115 |