Titre | L'État social sélectif. Une relecture comparée du PARE et de la PPE en France | |
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Auteur | Laurent Geffroy | |
Revue | Raisons Politiques | |
Numéro | no 6, mai 2002 Repenser l'Etat social | |
Rubrique / Thématique | Dossier |
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Page | 67-80 | |
Résumé |
En 2000, les représentants des entrepreneurs (MEDEF) ont proposé une nouvelle convention articulée autour du PARE (Plan d'aide au retour à l'emploi) qui renforçait l'aide individualisée et conditionnait strictement l'indemnisation des chômeurs. En 2001, le Parlement a adopté la Prime pour l'emploi (PPE), un crédit d'impôt destiné à ne pas pénaliser les faibles salaires. Promus par des groupes distincts (dans un cas, des entrepreneurs venus de l'assurance ; dans l'autre, des économistes statisticiens), débattus dans des arènes différentes, le PARE et la PPE n'en poursuivent pas moins le même objectif qui est d'« activer les dépenses passives ». Fondées sur des présupposés anthropologiques communs, ces mesures tentent d'accélérer le retour à l'emploi, en recourant à de subtils mécanismes d'incitation ou en organisant des sanctions. Elles accroissent en fait le contrôle et la dépendance des plus démunis à l'égard des institutions de l'Atat social et contrastent avec les politiques d'autonomie prônées par la gauche critique. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=RAI_006_0067 |