Titre | Les paradoxes des politiques multiculturelles en Bolivie : entre inclusion et exclusion | |
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Auteur | Andrew Canessa | |
Revue | Problèmes d'Amérique Latine | |
Numéro | no 92, printemps 2014 Paradoxes et ambiguïtés des politiques multiculturelles | |
Rubrique / Thématique | Dossier : Paradoxes et ambiguïtés des politiques multiculturelles |
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Page | 11-26 | |
Mots-clés (géographie) | Bolivie | |
Mots-clés (matière) | citoyen citoyenneté communauté constitution ethnie identité culturelle Indiens intégration sociale minorité pluralisme culturel vie politique | |
Mots-clés (anthropo) | Morales (Evo) | |
Résumé |
La Bolivie est un bon exemple de pays ayant placé le multiculturalisme au centre de son idéologie politique. L'actuelle administration Morales ne se contente pas de cautionner les politiques multiculturelles, elle a également inscrit les principes d'une nation multiculturelle et pluriethnique dans la nouvelle Constitution. Cet article décrit certains paradoxes au cœur de cette nation multiculturelle : le nouveau discours sur l'indigénéité est utilisé autant pour affranchir les masses subalternes que pour exclure d'autres populations privées d'accès aux discours du pouvoir. L'auteur montre ici que lorsque l'indigénéité passe d'un langage de protestation au langage de la gouvernance, elle peut être un facteur d'affranchissement autant que d'exclusion. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
The paradoxes of multiculturalism policies in Bolivia : between inclusion and exclusion Bolivia is a clear example of a country which has put multiculturalism at the very centre of its political ideology : not only does the current Morales administration endorse the politics of multiculturalism but the very principles of a multicultural and pluriethnic nation are enshrined in the new Constitution. This article explores some of the paradoxes at the heart of this multicultural nation where the new language of indigeneity – through which much of the ideas of multiculturalism is articulated – serves to liberate the subaltern masses but also excludes others with less access to state discourses of power. I suggest that when indigeneity moves from the language of protest to the language of governance it can serve to exclude as much as it can liberate and a critical analysis of indigeneity is necessary to distinguish between competing claims under its label. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=PAL_092_0011 (accès réservé) |