Titre | Njoya's Alphabet : The Sultan of Bamum and French Colonial Reactions to the A ka u ku Script | |
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Auteur | Kenneth J. Orosz | |
Revue | Cahiers d'études africaines | |
Numéro | no 217, 2015 Varia | |
Rubrique / Thématique | Études et essais |
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Page | 45-66 | |
Résumé |
Peu avant le tournant du siècle, le sultan Njoya des Bamoun a développé une écriture indépendante pour enregistrer l'histoire de son peuple et fournir un moyen de communication sécurisé pour les affaires royales. La version finale de son écriture, nommée A ka u ku, a été saluée par les autorités coloniales allemandes comme un symbole de l'intelligence et du caractère progressiste de Njoya. Les Français ont d'abord eu une approche positive de Njoya quand ils ont remplacé les Allemands comme nouveaux maîtres coloniaux du Cameroun après la Première Guerre mondiale. Cependant, dans les années 1920, leur respect pour Njoya s'est transformé en antipathie croissante qui a finalement conduit à l'arrestation et à l'exil du sultan à Yaoundé. Comme l'utilisation d'A ka u ku a diminué durant la même période, les chercheurs ont fait valoir à tort pendant des décennies qu'elle avait été interdite par les autorités locales françaises dans le cadre de leur campagne visant à affaiblir Njoya et à limiter son pouvoir. En réalité, l'écriture de Njoya a été simplement victime de la politique de l'Entre-deux-guerres et des avantages matériels évidents accordés aux Bamoun qui ont acquis l'alphabétisation en français. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
Shortly before the turn of the century Sultan Njoya of Bamum developed an independent written script to record the history of his people and provide a secure means of communication for royal affairs. The final version of his script, dubbed A ka u ku, was hailed by German colonial authorities as a symbol of intelligence and Njoya's progressive character. The French initially held equally positive visions of Njoya when they replaced the Germans as Cameroon's new colonial master in the wake of WWI. By the 1920s, however, their regard for Njoya was replaced by a growing antipathy which eventually led to the sultan's arrest and exile to Yaoundé. Since the use of A ka u ku declined in the same period scholars have argued incorrectly for decades that it must have been outlawed by local French authorities as part of their campaign to undermine Njoya and curtail his power. In reality, Njoya's script simply fell victim to inter-war politics and the clear material advantages to those Bamum who acquired literacy in French. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=CEA_217_0045 |