Contenu de l'article

Titre ‪La Restauration de la musique de la Chapelle royale et les fantômes de l'Ancien Régime (1814-1815)‪
Auteur Youri Carbonnier
Mir@bel Revue Annales historiques de la Révolution française
Numéro no 379, janvier-mars 2015 Nouvelles perspectives pour l'histoire de la musique (1770-1830)
Rubrique / Thématique
Articles
Page 165-182
Résumé Lors de la première Restauration, en 1814, la Musique impériale est provisoirement maintenue sous la direction de Jean-François Le Sueur, malgré les réclamations d'anciens musiciens du roi survivants. La nouvelle Musique du roi, organisée en janvier 1815, garde l'essentiel des acquis de la période précédente, dont son directeur, et la moitié de son effectif. Elle intègre quelques anciens, dont le surintendant Martini, mais aussi bon nombre de nouveaux venus. L'Ancien Régime transparaît dans des choix terminologiques et dans le remplacement des femmes par des jeunes garçons. L'essai avorté de revenir en arrière durant les Cent-Jours entraîne toutefois le retour des chanteuses et donne à la Musique du roi la physionomie qu'elle garde jusqu'à sa dissolution en 1830. Elle s'inscrit moins dans un impossible retour à l'Ancien Régime que dans la continuité de la Chapelle impériale, elle-même inspirée de celle des anciens rois.
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Résumé anglais
‪At the time of the first Restoration, in 1814, Imperial Music was temporarily maintained under the direction of Jean-François Le Sueur, despite complaints of the surviving former musicians of the King. The new music of the King, organized in January 1815, kept the major elements from the previous period, including the director and half of his personnel. Indeed, it integrated not only some former members, such as superintendent Martini, but a good number of newcomers as well. The Old Regime was still apparent in the choice of terminology and in the replacement women by young boys. The abortive attempt to turn back the clock during the Hundred Days occasioned, however, the return of female singers and gave the Music of the King the aspect it kept until its dissolution in 1830. It belongs less to an impossible return to the Old Regime than to a continuity of the Chapelle impériale, itself inspired by that of former kings.‪
Source : Éditeur (via Cairn.info)
Article en ligne http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=AHRF_379_0165