Contenu du sommaire : Nouvelles perspectives pour l'histoire de la musique (1770-1830)
Revue | Annales historiques de la Révolution française |
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Numéro | no 379, janvier-mars 2015 |
Titre du numéro | Nouvelles perspectives pour l'histoire de la musique (1770-1830) |
Texte intégral en ligne | Accessible sur l'internet |
- Revisiter l'histoire sociale et politique de la musique années 1770 – années 1830 - Mélanie Traversier p. 3-11
Articles
- La musique des spectacles en Suède, 1770 – 1810 : opéra-comique français et politique de l'appropriation - Charlotta WOLFF p. 13-33 La Suède des années 1770-1810, attachée à la liberté mais opposée à la Révolution française, fournit ici un cas pour l'étude des circulations musicales et dramatiques. Les liens culturels des élites avec la France facilitent la réception des spectacles musicaux français, alors que dans d'autres domaines de la musique les influences germaniques et italiennes sont fortes. Avec la fondation de l'Opéra et le développement simultané de théâtres privés, les spectacles deviennent à la fois un instrument politique pour la monarchie et un lieu de sociabilité et de débat permettant aux élites urbaines de construire leur identité par le goût. L'étude du répertoire montre que le genre le plus joué est l'opéra-comique, reçu sous la forme de traductions légèrement adaptées. Cet article étudie les voies par lesquels les spectacles musicaux étrangers arrivent en Suède, mais aussi la dimension politique de leur appropriation.Attached to the idea of liberty but opposed to the French Revolution, Sweden in the 1770-1810s offers an original case study of musical and theatrical circulation. The cultural ties between the Swedish elites and France facilitated the reception of French music for the stage, whilst in other musical genres German and Italian influences remained strong. After the foundation of the Opera and the simultaneous development of private theatre, dramatic performances became both a political instrument for the monarchy and a place for sociability and debate, allowing urban elites to express their identity through musical taste. An analysis of the repertoire shows that the most performed genre was French opéra-comique, staged in slightly adapted translations. The article explores the ways in which foreign music for the stage reached Sweden, as well as the political dimensions of its appropriation.
- Le rendez-vous manqué entre Mozart et l'aristocratie parisienne (1778) - David Hennebelle p. 35-45 Le troisième séjour de Wolfgang Amadeus Mozart à Paris, entre mars et septembre 1778, a retenu depuis longtemps l'attention des biographes. Si l'on s'accorde généralement pour y voir un tournant majeur dans sa maturation personnelle et artistique, il n'y a guère d'unanimité sur le bilan qu'il convient de dresser de cette expérience et sur les motifs réels de l'échec, échec au demeurant tout relatif au vu des démarches entreprises en un laps de temps relativement court. Le présent article propose d'explorer, en regard avec d'autres carrières musiciennes, une autre piste généralement ignorée : celle de la trop grande brièveté de sa présence parisienne.
The third sejourn of Wolfgang Amadeus Mozart in Paris, between March and September 1778, has long held an interest for biographers. If it is generally agreed that these months constituted a major turning point in the personal and artistic maturity of the composer, there is less unanimity about the results of this experience and the actual reasons for its failure---a failure that must remain relative given the initiatives undertaken in an relatively short period of time. In this article, the author will explore, compared with other musical careers, a largely neglected subject: Mozart's all-too-brief presence in Paris. - Dynamiques de professionnalisation et jeux de protection : pratiques et enjeux de l'examen des maîtres de chapelle à Rome (1784) - Élodie Oriol p. 47-69 À partir de la correspondance de musiciens, cet article propose de reconstruire et d'analyser un conflit né en 1784 autour d'un examen d'entrée pour la fonction de maître de chapelle organisé par la Congregazione dei musici di Roma, institution qui contrôlait la pratique musicale sacrée à Rome. Les étapes du conflit peuvent être reconstruites grâce aux lettres échangées entre Padre Martini, maître de chapelle à Bologne, et deux musiciens exerçant à Rome : Luigi Antonio Sabbatini, l'un de ses anciens élèves et maître de chapelle de l'église des Santi Dodici Apostoli à Rome, et Giovanni Battista Casali, l'un des examinateurs mis en cause. Sabbatini contestait la décision de la congrégation, à savoir le refus d'admettre deux de ses élèves, et dénonçait notamment le rôle joué par Giovanni Battista Casali, qui jouissait alors d'une forte autorité dans le milieu musical romain. Cette affaire éclaire, dans toutes leurs implications, les premiers signes d'une professionnalisation progressive du milieu musical romain au cours de la seconde moitié du XVIIIe siècle. En effet, l'affermissement des exigences et du contrôle des qualités musicales passait notamment par la mise en place et l'organisation d'examens. L'étude du conflit, à travers les témoignages des maîtres de chapelle, permet d'entrer au cœur des procédures de qualification et de mettre ainsi au jour les tensions qui pouvaient exister au sein du milieu musical local pour l'accès aux charges les plus rémunératrices, sur le plan matériel comme symbolique. L'examen est révélateur des conflits d'autorité qui traversent ce milieu, des recompositions qu'il favorise et des stratégies mises en œuvre par les musiciens pour asseoir leur position sur la scène urbaine. Il ouvre des pistes de réflexion sur la définition et le partage des codes professionnels, comme sur l'adoption de comportements professionnels collectifs, générés ou modifiés par les formes de qualifications internes introduites au sein des institutions musicales.
Using the correspondence of musicians, this article aims to reconstruct and analyze a conflict that arose in 1784 concerning an entrance examination for the role of choirmaster organized by the Congregazione dei musici di Roma, an institution that controlled the performance of sacred music in Rome. The different stages of this conflict can be reconstructed from letters exchanged between Padre Martini, the choirmaster of Bologna, and two musicians in Rome : Luigi Antonio Sabbatini, one of his former students and choirmaster of the Church of Santi Dodici Apostoli in Rome, and Giovanni Battista Casali, one of the examiners implicated in the conflict. Sabbatini contested the decision of the congregation, notably the refusal of admit two of his students, and decried, in particular, the role played by Giovanni Battista Casali who enjoyed at the time a certain authority in the musical world of Rome. This incident, in all its implications, sheds light on the first signs of the progressive professionalization of the musical milieu of Rome in the second half of the eighteenth century. Indeed, the tightening up of requirements and the enhanced assessment of musical qualities appears markedly in the establishment and organization of examinations. The study of this conflict in the statements of choirmasters reveals the essence of the procedures for qualification, and thus clarifies the tensions that existed in the local musical world dealing with the access to the most lucrative posts, both materially and symbolically. Such an analysis shows the conflicts of authority that pervaded this milieu, the new alliances it favored, and the strategies used by musicians to assure their power on the urban scene. This article will further suggest topics for reflection about the definition of professional codes, as well as the adoption of collective professional conduct, generated or modified by the forms of internal qualifications introduced in musical institutions. - Trois batailles pour la République dans les concerts parisiens (1789-1794) : Ivry, Jemappes et Fleurus - Joann Élart p. 71-108 Trois batailles s'invitent à l'affiche des concerts parisiens entre 1789 et 1794. L'ouverture et l'entracte de la Bataille d'Ivry de Martini ne célèbrent plus à l'Opéra-Comique le sacre et la grandeur de Louis XVI, mais incarnent à travers l'expression d'une musique guerrière, le sentiment patriotique du moment. L'hymne et les chœurs « des Batailles » de Fleurus composés par Catel s'inscrivent dans les célébrations officielles des victoires de la Première coalition : le peuple s'en empare dans les concerts patriotiques organisés en plein air. La Bataille de Jemappes de Devienne est une symphonie descriptive et imitative inscrite aux concerts Feydeau. Partition hors du commun, celle-ci témoigne de la naissance d'une littérature parallèle pour le piano-forte destinée aux amateurs et aux élèves, très en vogue entre la Révolution française et la Restauration, composée de pièces militaires, historiques ou imitatives, qui donnent à entendre tout ce qui s'est passé sur le champ de bataille.
Three battles enter the program of Parisian concerts between 1789 and 1794. The ouverture and interludes of Martini's Bataille d'Ivry no longer celebrate the coronation and the magnanimity of Louis XVI at the Opéra-Comique, but embody the patriotic sentiment of the moment through the expression of a war music. The hymn and the choruses of the Batailles de Fleurus composed by Catel form part of the official celebrations of the First Coalition victories: the people seize them in the patriotic concerts organized outdoors. The Bataille de Jemappes by Devienne is a descriptive and imitative symphony included in the Feydeau concerts. This extraordinary score gives an account of the birth of an alternative literature for the piano-forte intended for amateurs and students, very popular between the French Revolution and the Bourbon restoration and consisting of military, historical, or imitative pieces, which evokes all that happened on the battlefield. - Les fantômes de l'Opéra ou les abandons du Directoire - Philippe Bourdin p. 109-129 Le Théâtre de la République et des Arts, nouvelle dénomination de l'Opéra de Paris à partir de l'an V, vit avec un déficit financier chronique. Ni l'État qui le protège, ni les entrepreneurs privés qui se succèdent à son chevet, n'y pallient. L'ombre des anciennes gloires des années 1770 continue de planer sur l'institution, malgré l'importance des recrutements durant la Révolution. Elle est malmenée par les infidélités des premiers rôles, qui vont chercher ailleurs des salaires plus réguliers. Les créations sont rares durant le Directoire et contraintes par les thématiques patriotiques imposées par le ministère de l'Intérieur, favorable aux modèles antiques, à la gloire de la république et de l'armée citoyenne. Le théâtre n'a pas un rendement maximal : il fait régulièrement relâche pour des répétitions, des fêtes nationales, des remises de prix, des réparations, ou à cause des indispositions des artistes. Tandis que bien des auteurs protestent contre la perte de leurs revenus, le public n'est pas toujours au rendez-vous.
The Theatre of the Republic and Arts, the new name given to the Opera of Paris from the year V, lives with a chronic financial deficit. Neither the State which protects it nor the private entrepreneurs leading it will improve the situation. In spite of the importance of the recruitments during the French Revolution, the shadows of the former famous artists of the 1770's continue to hang over the institution. It is also endangered by the infidelities of the main roles, who seek more regular salaries elsewhere. During the Directory, creations are rare and have to follow the patriotic themes imposed by the Ministry of the Interior, which is favourable to the ancient models, to the glory of the Republic and to citizen-soldiers. The Theatre is rarely at full capacity because it is regulary closed for rehearsals, national celebrations, awards ceremonies, repairs, or because of the real or pretended sickness of the artists. While many authors protest against the loss of their incomes, a part of the public doesn't come to attend performances. - Des fêtes anniversaires royales aux fêtes nationales ? : Pratique musicale et politique à Berlin, 1800-1815 - Katherine Hambridge p. 131-164 La victoire des Français sur la Prusse en 1806 et les réformes qui suivirent sont généralement considérées comme les catalyseurs de la montée du sentiment national et de la renégociation des relations entre le monarque, l'État et le peuple. Malgré une cour exilée et un Berlin occupé, les transformations de la vie musicale y ont également joué un rôle, comme l'indique le développement de concerts publics organisés afin de célébrer les anniversaires royaux. En un contraste saisissant avec les programmes éclectiques traditionnels, les choix musicaux et l'importance des effectifs révèlent, lors de ces anniversaires, une volonté concertée de représenter l'État prussien aux Berlinois, grâce à des chœurs massifs et à des compositeurs locaux, anciens et contemporains. Tout en replaçant ces concerts dans la tradition des fêtes nationales, je montre comment ces événements monarchiques aux accents conservateurs ont eu pour effet de propager et exprimer la solidarité du peuple prussien, et ont contribué sur le long terme à l'appropriation de la symbolique et du cérémonial monarchique au service de l'État nation.
Prussia's defeat by the French in 1806 and the subsequent reforms are generally considered catalysts to the growth of national sentiment and the renegotiation of the relationship between monarch, state and populace. In occupied Berlin, with the court in exile, changes in musical life also reflected and contributed to these developments, as seen in the establishment of public concerts to celebrate royal birthdays. In sharp contrast to the usual cosmopolitan miscellany, the choice of music and forces for the birthday concerts amounted to a concerted effort to represent the Prussian state to Berliners through the use of local composers past and present and massed choirs. Considering the concerts within the tradition of the national festival, I show how these seemingly conservative dynastic occasions propagated and expressed popular Prussian solidarity, and contributed to the longer-term appropriation of monarchical symbolism and ceremony in the service of the nation state. - La Restauration de la musique de la Chapelle royale et les fantômes de l'Ancien Régime (1814-1815) - Youri Carbonnier p. 165-182 Lors de la première Restauration, en 1814, la Musique impériale est provisoirement maintenue sous la direction de Jean-François Le Sueur, malgré les réclamations d'anciens musiciens du roi survivants. La nouvelle Musique du roi, organisée en janvier 1815, garde l'essentiel des acquis de la période précédente, dont son directeur, et la moitié de son effectif. Elle intègre quelques anciens, dont le surintendant Martini, mais aussi bon nombre de nouveaux venus. L'Ancien Régime transparaît dans des choix terminologiques et dans le remplacement des femmes par des jeunes garçons. L'essai avorté de revenir en arrière durant les Cent-Jours entraîne toutefois le retour des chanteuses et donne à la Musique du roi la physionomie qu'elle garde jusqu'à sa dissolution en 1830. Elle s'inscrit moins dans un impossible retour à l'Ancien Régime que dans la continuité de la Chapelle impériale, elle-même inspirée de celle des anciens rois.
At the time of the first Restoration, in 1814, Imperial Music was temporarily maintained under the direction of Jean-François Le Sueur, despite complaints of the surviving former musicians of the King. The new music of the King, organized in January 1815, kept the major elements from the previous period, including the director and half of his personnel. Indeed, it integrated not only some former members, such as superintendent Martini, but a good number of newcomers as well. The Old Regime was still apparent in the choice of terminology and in the replacement women by young boys. The abortive attempt to turn back the clock during the Hundred Days occasioned, however, the return of female singers and gave the Music of the King the aspect it kept until its dissolution in 1830. It belongs less to an impossible return to the Old Regime than to a continuity of the Chapelle impériale, itself inspired by that of former kings. - La profession de chanteuse d'opéra dans le premier xix e siècle : Le cas de Giuditta Pasta - Catherine Menciassi-Authier p. 183-201 Giuditta Pasta fut l'une des toutes premières divas de l'histoire de la musique. Par son timbre vocal rare et original et sa présence scénique unique, elle triompha sur toutes les grandes scènes européennes de la Restauration et de la monarchie de Juillet, une époque d'âge d'or pour le chant et l'opéra italien en particulier. Elle fit preuve d'une intelligence exceptionnelle en exploitant pleinement les ressources du « star-system » qui naît à cette époque, dans un contexte d'industrialisation de la culture avec l'apparition de la notion de marché dans le monde du lyrique. Excellente négociatrice dans tous les domaines de sa carrière, elle géra avec fermeté et exigence les contrats, les questions d'argent, d'étiquette, de tournées ou de congés auprès des impresari et des institutions musicales de son temps. Son brillant parcours illustre le passage du statut de chanteuse « courtisane » à celui des premières divas puissantes et adulées des foules.
Giuditta Pasta was one of the first divas in the history of music. Thanks to her rare and original vocal tone and her unique stage presence - reminiscent of Maria Callas a century later - Guiditta Pasta rose to fame and success on all the great European stages during the Restoration and July Monarchy, the golden age of singing and of Italian opera in particular. She proved exceptionally intelligent in making the most of the nascent star system of the time, within a context where culture became progressively industrialised as the notion of the market appeared in the world of opera. La Pasta was a skilled negotiator in all areas of her career, proving firm and demanding in her dealings with managers and musical institutions about contracts and issues related to money, etiquette, tours or holidays. Her brilliant career illustrates how women singers shifted from the status of courtesan to that of the first divas, who were extremely powerful and adored by the crowds. - La bibliothèque de Saint-Just : catalogue et essai d'interprétation critique - Louise Ampilova-Tuil, Catherine Gosselin, Anne Quennedey p. 203-222
- La musique des spectacles en Suède, 1770 – 1810 : opéra-comique français et politique de l'appropriation - Charlotta WOLFF p. 13-33
Hommage à Maurice Agulhon (1926-2014)
- Le Normalien - Jean Ehrard p. 223-226
- Le collègue et l'ami - Michel Vovelle p. 227-230
- Maurice Agulhon, de la Provence à la Nation - Raymond Huard p. 230-232
- Maurice Agulhon et la morale - Jacqueline Lalouette p. 232-235
- En lisant, en écoutant Maurice Agulhon - Jean-François Chanet p. 235-237
Comptes rendus
- Sophie Wahnich (dir.), Histoire d'un trésor perdu. Transmettre la Révolution française : Paris, Les Prairies ordinaires, 2013 - Jacques Guilhaumou p. 239-241
- Maria Pia Donato, David Armando, Massimo Cattaneo et Jean-François Chauvard (dir.), Atlante storico dell'Italia rivoluzionaria e napoleonica : École française de Rome, 2013 - Jean-Clément Martin p. 241-242
- Anne deMathan(éd.), Histoires de Terreur. Les Mémoires de François Armand Cholet et Honoré Riouffe : Paris, Honoré Champion, 2014 - Michel Biard p. 242-245
- Henri Guillemin, 1789-1792/1792-1794. Les deux Révolutions françaises : Bats, éditions Utovie, 2013 - Philippe Foussier p. 245-246
- Jean-Luc Chappey, Ordres et désordres biographiques. Dictionnaires, listes de noms, réputation des Lumières à Wikipédia : Champ Vallon, La Chose publique, 2013 - Jean-Clément Martin p. 246-248
- Eric Szulman, La navigation intérieure sous l'Ancien Régime. Naissance d'une politique publique : Rennes, Presses de l'Université de Rennes, 2014 - Guy Lemarchand p. 248-250
- Philippe Riviale, La Révolution française dans l'infortune de la finance : Paris, L'Harmattan, 2013 - Marie-Laure Legay p. 251
- Texte établi, présenté et annoté par Jacques Resal et Pierre Allorant, Un médecin dans le sillage de la Grande Armée. Correspondance entre Jean Jacques Ballard et son épouse demeurée en France (1805 – 1812) : Paris, L'Harmattan, 2013 - Bernard Gainot
- Manuela Albertone, National Identity and the Agrarian Republic: The Transatlantic Commerce of Ideas between America and France (1750-1830) : Farnham, Burlington, Ashgate, 2014 - Manuel Covo p. 253-256
- Michel Biard, 1793, Le siège de Lyon : entre mythes et réalités : Clermont-Ferrand, Lemme édit., 2013 - Maxime Kaci p. 256-258
- Gilbert Romme, Correspondance 1779-1786 : édition établie par Anne-Marie Bourdin, Philippe Bourdin, Jean Ehrard, Hélène Rol-Tanguy et Alexandre Tchoudinov, Clermont-Ferrand, Presses universitaires Blaise-Pascal, 2014, volume 2, tomes 1 et 2 - Pierre-Yves Beaurepaire p. 258-261
- Annie Duprat, Marie-Antoinette, 1755-1793 Images et visages d'une reine : Paris, Autrement, 2013 - Guillaume Mazeau p. 261-262