Titre | Le sang : un don sans contre-don ? | |
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Auteur | Pierre Cam | |
Revue | Droit et société | |
Numéro | no 28, septembre 1994 Le sang : les veines du social. | |
Rubrique / Thématique | Dossier. Le sang : les veines du social |
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Page | 583-606 | |
Résumé |
En France, à la différence de nombreux autres pays, la transfusion sanguine repose sur le bénévolat. Périodiquement, les journaux et les responsables de la Santé publique s'inquiètent du renouvellement des donneurs. Le scandale du sang contaminé n'a fait qu'accentuer cette peur. Ces craintes reposent sur un ensemble de prénotions concernant l'individualisme des jeunes et l'égoïsme des comportements. Contrairement à cette opinion, une enquête menée auprès des bénévoles montre que le don du sang n'est pas un fait individuel répondant à des motifs psychologiques mais un véritable fait social. Donner son sang est une forme d'obligation sociale dont la contrepartie est le renforcement des liens sociaux pour le groupe auquel appartient le donneur : famille, village, grande école, entreprise. Source : Éditeur (via Persée) |
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Résumé anglais |
What is the Countergif t for Giving Blood ?
In France, blood transfusions rely on volontary blood donations. Periodically, newspapers and Public Health leaders voice worries about the renewal of volunteers. The scandal of contaminated blood has only increased these fears. They are based on prenotions about the individualism of young people and the selfishness of contemporary behavior. Contrary to this opinion, a survey of volunteers shows that the gift of blood is not an individual experience with psychological motives but a sociological fact. Giving one's blood is a social obligation. The counterpart of the gift lies in the strengthening of social ties inside the volunteer's group : family, parish, graduate school, factory. Source : Éditeur (via Persée) |
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Article en ligne | http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/dreso_0769-3362_1994_num_28_1_1294 |