Titre | Les marges renaissantes : Amazigh, Juif, Noir. Ce que la révolution a changé dans ce « petit pays homogène par excellence » qu'est la Tunisie | |
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Auteur | Stephanie Pouessel | |
Revue | L'année du Maghreb | |
Numéro | Vol. VIII, 2012 Dossier : Un printemps arabe ? | |
Rubrique / Thématique | Dossier de recherche : Printemps arabe : une « révolution » pour les sciences sociales ? |
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Page | 143-160 | |
Résumé |
L'article envisage les revendications issues de certains groupes « minoritaires » comme une des lames de fond qui bouscule le « monolithisme culturel » officiel de la Tunisie post-dictatoriale. La focalisation sur certains citoyens qui s'affirment sur la scène culturelle et politique en tant que membres d'un groupe minoré (amazigh, noir, juif) permettra de comprendre comment ils tentent de mettre au centre du débat public la question de la pluralité ethnique et confessionnelle de la société tunisienne. L'inscription du répertoire de la « diversité culturelle » prend ainsi toute sa place dans les enjeux politiques qui suivirent le 14 janvier 2011 puis les premières élections démocratiques visant à constituer une assemblée constituante. Dans cette phase de refonte des représentations de la « nation » se développent des discours inédits sur la discrimination, la reconnaissance ou encore la mémoire plurielle : qu'en est-il de la place de l'héritage juif dans un pays où domine l'islam politique ? Pourquoi inscrire la lutte contre la discrimination raciale dans la nouvelle constitution ? Enfin, comment se constitue une amazighité tunisienne sous pression du militantisme amazigh panmaghrébin ? Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Résumé anglais |
This article considers the claims made by a number of “minority” groups as a groundswell sweeping the official “cultural monolithic nature” of postdictatorial Tunisia. A focus on citizens who assert themselves on the cultural and political scene as members of minority groups (Amazigh, black, Jewish) helps understand how they attempt to place the issue of ethnic and religious plurality in Tunisian society at the center of public debate. The recognition of “cultural diversity” thus plays a significant part in the political stakes following the events of January 14, 2011 and the first democratic elections to form a Constituent Assembly. The phase of remodeling of the “nation's” representations leads to the emergence of new insights on discrimination, recognition or plural memory : where does the Jewish heritage stand in a country dominated by political Islam ? Why include the fight against racial discrimination in the new constitution ? Finally, how can Tunisian Amazigh specificity develop under pressure from pan-Maghreb Amazigh activism ? Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Article en ligne | http://anneemaghreb.revues.org/1432 |