Titre | Écrire aujourd'hui à Rabat et à Casablanca : Témoigner et « laisser trace » | |
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Auteur | Anouk Cohen | |
Revue | L'année du Maghreb | |
Numéro | No 10, 2014 Dossier : Besoins d'histoire | |
Rubrique / Thématique | Dossier : Besoins d'histoire II. Écritures et réécritures de l'histoire |
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Page | 79-98 | |
Résumé |
La fondation en 1999 d'une nouvelle maison d'édition marocaine, Tarik, témoigne d'un développement significatif des témoignages et des récits de vie. Avant elle, les éditions Le Fennec, Ediff, Marsam, Afrique Orient et d'autres avaient vu le jour entre le milieu des années 1980 et la fin des années 1990. L'apparition d'une quarantaine de structures d'édition est allée de pair avec une augmentation de la production littéraire. Cette effervescence littéraire pose plusieurs questions : quels en sont les déterminants ? À quelles pratiques d'écriture renvoie-t-elle ? Qui sont ceux qu'on appelle communément « auteurs », une terminologie à interroger ? À partir de quelles ressources écrivent-ils, en suivant quelles motivations et pour dire quoi ? Cet article vise à étudier l'émergence de ces nouvelles pratiques d'écriture qui concernent des hommes et des femmes, pour la plupart résidant à Rabat et à Casablanca, et leurs implications afin de saisir dans quelle mesure elles s'accompagnent d'une redéfinition du rapport de la société urbaine à son histoire passée et contemporaine ainsi qu'à la manière de la raconter et de l'écrire. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Résumé anglais |
In 1999, the publishing house Tarik was founded in the specific context when men and women between 18 and 65 years of age, mostly living in Rabat and Casablanca, started to write their life stories. Tarik house was not an exception. Before Tarik, between the mid-eighties and late nineties, a number of publishing houses were founded, including, among others, Le Fennec and Ediff Marsam. Some forty publishing operations were founded over a period which coincided with a remarkable flowering of literary production. This literary effervescence raises several questions: how can one explain this phenomenon? To which writing practices does it refer? Who are those so called «authors»? Was the terminology properly applied? Through which resources were they writing? And what were they writing about? This article analyses the meaning of these practices and their implication for understanding the extent to which these imply a redefinition of the relationship, on the one hand, between society and its recent past, and on the other hand, between society and its popular narrative. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Article en ligne | http://anneemaghreb.revues.org/2037 |