Titre | Routes africaines vers Le Caire et dynamiques chrétiennes plurielles | |
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Auteur | Julie Picard | |
Revue | L'année du Maghreb | |
Numéro | No 11, 2014 Dossier : Routes migratoires africaines et dynamiques religieuses | |
Rubrique / Thématique | Dossier: Routes migratoires africaines et dynamiques religieuses II. Des lieux de cultes redynamisés par la migration africaine |
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Page | 123-137 | |
Résumé |
Les routes migratoires transsahariennes se dirigeant vers l'Égypte se sont diversifiées depuis la fin des années 1990. Les réfugiés soudanais et de la Corne de l'Afrique (Somalie, Ethiopie, Erythrée) ne sont plus les seuls à être attirés par ce pays du Machreq. Ces derniers y trouvent refuge tandis que d'autres (étudiants, « aventuriers », responsables religieux, originaires du Cameroun, de RDC ou du Nigeria) espèrent y trouver des opportunités afin de parfaire leur formation et poursuivre leur route. Depuis le tournant des années 2000, le gouvernement égyptien, les institutions onusiennes en Égypte et l'Union Européenne ont cependant participé à la fermeture des frontières de l'État et à la création d'une impasse migratoire durable. Cet article vise à éclairer les processus d'installation développés par ces migrants africains en majorité de confession chrétienne, afin de mieux vivre l'attente. A défaut de reconnaissance juridique et de véritable politique d'intégration, ceux-ci accèdent « par le bas » à divers ressources et moyens d'ancrage, notamment grâce à différentes institutions chrétiennes d'origine missionnaire, à des ONG confessionnelles et, pour certains, grâce à la fluidité de leur parcours religieux. Le paysage urbain et religieux du Caire s'en trouve aujourd'hui discrètement recomposé. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Résumé anglais |
Migratory trans-Saharan routes to Egypt have become more diversified since the end of the 1990s. Refugees from Sudan and from the Horn of Africa (Somalia, Ethiopia, Eritrea) are no longer the only ones to be attracted to this country of the Mashreq. These find refuge in Egypt, while others (students, « adventurers », religious leaders, from Cameroon, DRC or Nigeria) hope to find opportunities to complete their training and continue their journey. However, since the early 2000s, the Egyptian government, the UN institutions in Egypt and the European Union have been involved in the closing of borders and in the creation of a lasting migratory deadlock. The purpose of this article is to explain the settlement processes of African migrants, mostly Christian, to better support the wait. Without legal recognition and integration policy, they access various resources and anchoring means from the bottom, in particular through several Christian missionaries' institutions, faith-based organizations and for some, through their flexible religious path. Today, Cairo's urban and religious landscape is thus discretely changed. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Article en ligne | http://anneemaghreb.revues.org/2260 |