Titre | Le pays de Dieu ? | |
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Auteur | Walter Russel Mead | |
Revue | La revue internationale et stratégique | |
Numéro | no 65, printemps 2007 Est-il permis de critiquer l'islam ? | |
Rubrique / Thématique | Eclairages |
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Page | 7 | |
Résumé |
Les orientations nouvelles de la politique étrangère américaine s'expliquent par les changements récents qui ont affecté l'équilibre religieux du protestantisme américain. Les trois traditions qu'il rassemble véhiculent des visions du monde, et du rôle des États-Unis, très contrastées : alors que le courant fondamentaliste rejette toute coopération avec les institutions internationales laïques, les chrétiens libéraux insistent au contraire sur l'universalité de l'éthique et l'engagement pour l'action progressiste. Entre ces deux extrêmes, les évangélistes s'imposent comme la force montante et prônent la responsabilité chrétienne envers le monde : priorité est donnée aux causes humanitaires, ainsi qu'au renforcement du soutien à Israël, ce qui ne peut se comprendre sans référence à leur vision millénariste de la fin des Temps. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Résumé anglais |
The balance of religious powers in the American Protestantism has been shifting during the last years, and has changed U.S. foreign politics. The three main theological traditions lead to different views about the prospect for a world order and the role the U.S. should play in it : while Fundamentalists oppose any kind of cooperation with secularist international institutions, Liberal Christians believe in the universality of ethics and often engage for progressive fights. Laying somewhere in between them, the Evangelicals gain momentum : insisting on Christians' moral responsibility towards the world, they urge for support to humanitarian issues but also see in the U.S. protection of Israeli interests a way to ensure God's benediction of America. Source : Éditeur (via Cairn.info) |
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Article en ligne | http://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=RIS_065_0007 |