Titre | Histoire africaine de langue française et mondialisation | |
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Auteur | Catherine Coquery-Vidrovitch | |
Revue | Cahiers d'histoire. Revue d'histoire critique | |
Numéro | no 119, 2012 Homosexualités européennes (XIXe-XXe siècles) | |
Rubrique / Thématique | DÉBATS |
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Page | 141-152 | |
Résumé |
Aujourd'hui la plupart des historiens français rejettent le concept d'africanisme, pour des raisons semblables au rejet par Edward Said de l'Orientalisme, ou par Valentin Mudimbe de l'invention de l'Afrique. Plusieurs générations d'historiens africains formés aux Écoles de Dakar, de Dar es Salaam, ou d'Ibadan, nous rappellent désormais que ce que nous, Occidentaux, pensons être évident est loin de l'être pour l'Autre, et inversement. Même si le manque de ressources et la fuite des cerveaux pèsent sur les centres africains de recherche, les historiens africains de l'Afrique et de la diaspora sont désormais beaucoup plus nombreux que les Français. Les études africaines ne sont plus unilatérales. Elles sont aussi afrocentrées (ce qui ne signifie pas afrocentriques). C'est ce que rappellent les analyses dites postcoloniales. Source : Éditeur (via OpenEdition Journals) |
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Article en ligne | http://chrhc.revues.org/2824 |